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Le corps franc d’Indre-et-Loire trouve ses racines dans la Résistance tourangelle.
Après la libération de Tours, 212 jeunes volontaires signent un engagement et rejoignent dans les Vosges la première armée commandée par le général de Lattre de Tassigny. Hier « combattants de l’ombre », ils luttent enfin en pleine lumière. Ces soldats ont pour seule obsession de chasser l’occupant du territoire national. Début 1945, ils intègrent le 20e bataillon de chasseurs alpins du commandant Vigan Braquet mais, jusqu’à la fin de la guerre, ils ne s’embarrassent guère de discipline et entretiennent la tradition des corps francs.
Le lieutenant Louis Planchard, dit « p’tit Louis », homme de caractère, sert de guide pour raconter l’épopée de ce groupe d’hommes déterminés ; pour nous entraîner dans la traversée d’un monde dévasté par la barbarie où l’héroïsme côtoie les actes les plus méprisables.
Ce livre tente de faire surgir une histoire enfouie dans les mémoires. C’est celle de centaines de jeunes hommes de 20 ans qui ont pris en charge une partie du destin de leur village, de leur ville, de leur département au moment où tout espoir de liberté s’effaçait devant la dure réalité de l’occupation allemande.
Au début de l’année 1944, on comptait en Eure et Loir une bonne trentaine de groupes et de maquis autonomes de résistants plus ou moins affiliés aux grandes organisations du Conseil National de la Résistance telles les FTPF, Libération Nord ou l’OCM. Alors que certains entamaient le combat armé dès 1942, d’autres se structuraient pour être prêt le jour J et donner aux alliés un appui stratégique en désorganisant les forces de ravitaillement ennemies montant sur le front de Normandie.
14-18
La déclaration de guerre surprend désagréablement les Angevins. Sans doute patriotes, ils n’étaient, dans leur ensemble, ni nationalistes ni bellicistes. Quant aux pacifistes, impuissants à freiner un conflit qui les dépasse et les entraîne, ils se rallient vite et durablement à l’Union sacrée.
Accueillie avec ferveur jusque dans les campagnes tourangelles, la République proclamée le 4 septembre 1870 à Paris eut des répercussions directes sur la vie publique locale de cette région : Tours devient alors une seconde capitale très animée où Gambetta cherche à organiser la défense nationale contre l’envahisseur prussien. Devant l’incapacité des responsables civils et militaires hérités du IIe Empire, le « parti
démocrate » de la ville pousse à la résistance et adhère à la cause républicaine de la Commune de Paris tout en œuvrant pour la réconciliation durant la guerre civile.
"Le général Patton se méfiait beaucoup d’une petite ville au sud d’Angers avec ses quatre ponts : Les Ponts-de-Cé. Pendant la guerre, il y avait plusieurs centaines d’hommes et d’officiers allemands entre Mûrs-Erigné et les Ponts-de-Cé. Après le débarquement des Alliés en Normandie, ont eu lieu d’intenses bombardements dans cette zone, entre le 28 mai, la nuit de la Pentecôte, et le 30 août. A un moment, la zone fut coupée en deux : la partie nord était sous le contrôle allemand. Angers a été libérée le 10 août, mais Patton ne s’intéressait qu’à la rive droite, et aux Ponts-de-Cé les Américains ne franchissaient pas la Loire et ne poursuivaient pas les Allemands en direction de Mûrs-Erigné....
Le XVe siècle en Anjou trouve encore écho de nos jours dans la mémoire collective. Qui ne connaît pas ces grands personnages : le roi René, Jeanne de Laval, Yolande d’Aragon ?
Au centre de l’Histoire de France, l’Anjou est alors partie prenante de la Guerre de Cent Ans, qui cesse en 1453. De grands hommes et femmes d’Anjou vont participer à la Résistance face aux Français, comme Yolande d’Aragon, puis à la libération de la France auprès de Jeanne d’Arc (Gilles de Rais, Pierre de Brézé, ou René d’Anjou).
La guerre terminée, le pays se reconstruit peu à peu, et la renaissance angevine, menée par celui qu’on appellera le Bon Roi René, offre un nouveau dynamisme à la région.
Journal de guerre de Emile Moreau, soldat de l’armée de la Loire en 1870-1871 du Maine a la Touraine.
PRIX du livre Historique
impôt de terre et pot de fer Lhistoire des Impôts en Touraine, un exemple français, au cours des siècles.
Une étude sur le Lapin angora. L’or blanc angevin du XXe siècle. Richesse de nombreuses régions françaises.
Durant la Seconde Guerre mondiale, le Maine-et-Loire connaîtra de nombreux événements marquants, que nous ignorons souvent, et que nous pouvons ici redécouvrir...