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Paysages, Pouvoir et Colères du Sillon à l’Estuaire

ISBN: 978-2-84712-640-2

25,00 

A l’heure des Grands débats, des nouvelles communes, des grands discours sur le développement durable et la démocratie participative. À l’anniversaire de la grosse colère des Gilets jaunes en 2018, après le vrai-faux Grand débat de 2019 et à la veille des élections locales de mars 2020, c’est une approche inédite des « espèces d’espaces » périphériques qui est proposée ici, à partir du cas représentatif d’une collectivité du périurbain nantais, entre Sillon de Bretagne et Estuaire de la Loire. Point par point, cet audit passe au scanner géographique le territoire de cette communauté de communes, entre Nantes et
Saint-Nazaire.
Il commence par l’examen de l’espace perçu, celui des paysages, du relief et de sa géologie, du climat, de l’hydrographie, des représentations du territoire dans la littérature, l’histoire locale et le marketing touristique. Ce faisant, il se démarque d’emblée du tableau habituel de l’espace conçu tracé par les aménageurs à l’usage des décideurs, moyens élus et financeurs.

Description

Sa méthode bouscule l’alibi d’une démocratie participative introuvable.
Car c’est bien d’un audit participant qu’il s’agit. Il donne largement la parole sans filtre à de nombreux témoins et acteurs : lycéens, citoyens locaux, militants et anciens élus, à un jeune historien, aux lecteurs et artisans de l’information locale (presse et numérique) et à des Gilets jaunes, encoléré(e)s de La Colleraye, en novembre 2018. Par touches successives, ils redessinent l’en-commun de leur espace vécu. Chemin faisant, ce livre dévoile également le mode de gouvernance intercommunale en vigueur, qu’il qualifie d’écoligarchie. L’examen approfondi de certains dossiers intercommunaux très significatifs de ce point de vue, comme les déchets, l’assainissement, la téléphonie, la gare SNCF, le haut débit et la fibre optique… met crûment en lumière les raisons des colères ordinaires qui en découlent.
Enfin, c’est l’occasion pour Jean-Yves Martin – lui-même géographe, habitant, citoyen, militant et ancien élu municipal – de partager cinquante ans de son parcours personnel en géocritique. Un jubilé auquel il invite géographes, urbanistes, sociologues et philosophes. Autant de références actualisées à l’appui d’une spatiologie dans le droit fil du Droit à la Ville (1968) d’Henri Lefebvre.

ACTUALITÉS :

Informations complémentaires

Poids 450 g
Format

16×23

Nombre de pages

262

Date de sortie

11/01/2020