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Histoire de la gastronomie en Touraine – 1530-1930
22,00 €
James Derouet écrit ici son dixième ouvrage sur la Touraine. Après avoir développé différents thèmes, notamment sur la vigne et le vin, les impôts, la guerre de 14/18, l’auteur passe en revue les productions végétales et animales du jardin de la France durant plusieurs siècles. Il recense les variétés de légumes tels » le cardon de Tours, le gros violet de Tours, le pancarlier de Touraine, la citrouille de Tours dénommée palourde… », les espèces de fruits comme » le melon de Langeais, la belle griotte de Sainte-Maure, l’ozillarde de Touraine, le gros Damas de Tours, la Bergamote de la Grillière, la poire Bon-Chrétien… », mais également les animaux de basse-cour parmi lesquels on peut citer » le Mondain de Tours, la race porcine Lochoise, la renommée Géline de Tours, et aussi des moins connues telle la souche de Hayes… ».
En parcourant ce livre, vous saurez pourquoi les Tourangelles se laissent pousser les ongles du pouce, où était localisée la vermicellerie analeptique de M. Douet. Vous découvrirez quel roi a mangé une branche de jeune cerf coupée menue et frite dans du saindoux, où l’on savourait les tortues de Touraine, ce que sont les alberges, les sucrins de Tours, mais aussi quelle ville produisait de la moutarde autant prisée à Tours que celle de Dijon à Paris, à quelle volaille on fixait une plume dans toute la longueur de la narine du 1er mars jusqu’à la récolte des vins…
Vous êtes gourmand et gourmet ? Participez à ces agapes sans modération.
Vous vous délecterez en apprenant que les petits Tourangeaux aiment manger les anicots qu’ils trouvent dans les prés, vous pourrez goûter au bistolo, aux oranges et citrons confits de Touraine, aux fromages de Bréhémont. Ces derniers ont une renommée qui en 1480 dépasse les frontières de notre pays et seront mis en valeur par Rabelais qui indiquera qu’il faut 17 913 vaches de Pautilles et Bréhémont pour allaiter Gargantua.