Description
« La pensée est un arc. […] Il n’est pas fréquent de savourer l’aurore, de piétiner dans le prône et ses dialectes embrassés. Si la pensée retarde la flèche, il y aura faconde ou lapsus, et cette préférence n’oblige à rien de futur. Les lèvres remuent : silence. Le verbe trop souple, trop fait, les saccades sans composition, les fétiches à poudrière pour répondre d’images sans gestes, c’est peut-être trop. Mais cet étau de mots […]. La cible est peut-être à ce prix d’or. »
« Il a fini par s’endormir. Son rêve, l’annulation de son rêve, demeure un siècle de formes, qu’on cisaille. Les pierres ont un conte pour le détail des fastes et des chances. Aveu d’une unique hirondelle, chaque ombre trouve à miroiter. Alors on parlera de règne ou de reste à proscrire. Il fera beau sur la plaine et l’ampleur. »