Denise Borias est née le 9 novembre 1936. Son enfance dans un village auvergnat fut très heureuse. Puis elle devint professeur d’italien, par goût de la lumière et d’un certain art de vivre. Sa ville préférée est Venise. Elle fait de nombreux voyages pour tenter de mieux vivre l’unité du monde au travers de diverses civilisations. L’image la passionne sous toutes ses formes, en particulier la poésie, la peinture, la photo, qu’elle pratique souvent. Signe particulier : a horreur du poète neurasthénique dans sa tour d’ivoire. Avec Francis Ponge, elle est persuadée que « rien ne sert de flatter le masochisme humain ». Pour elle, la vie est, en général, élan et profusion ; la mort, passage » dans un cycle plus vaste, creusé d’humus et d’étoiles ». Prix Artaud 1981, elle est l’auteur d’une dizaine de recueils.
Ses oeuvres :L’amandier, P.J. Oswald, 1967 Natures vives, Chambelland, 1971 Identités soudaines, Chambelland, 1974 Le temps nomade, Rougerie, 1978 Saisons du corps, Rougerie, 1980 – Prix Artaud 1981 Arbres de vie, Rougerie, 1986 Paroles de feuilles, Rougerie, 1991 Instants donnés, l’Arbre à paroles, 2000 Mots de passe, l’Arbre à paroles, 2003 Les jardins de l’eau, Alain Benoît, 2003 Corps éphémère, Le Petit Pavé, 2008 Au jour le jour, Editions du Cygne, 2010 Présente dans de nombreuses anthologies, notamment l’Anthologie de la Poésie contemporaine de langue française de Serge Brindeau, Editions Saint-Germain-des-Prés, 1973.