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Cérès-Pauline
Ainsi, tout s’inscrit en jalon et repère pendant les vacances d’été, jusqu’au seuil de l’adolescence, dans la ferme. La petite histoire côtoie ainsi la grande, et le lourd tombereau à betteraves et poupées de maïs qu’on entasse au silo ressemble à s’y méprendre à celui qui, en 1793… charrie des hommes en chemise vers la funeste Veuve, place du Ralliement, à Angers.
Quand t’es arrivé chez nous tu n’ savais pas courir… dit Marraine à son filleul. Nous non plus, au début du texte ! Pourtant, la lecture achevée, comme le filleul hébergé, nous grandissons et acquérons le droit de veiller, d’écouter les cultivateurs et leurs histoires…
Martin-André nous les raconte, ces histoires, avec maestria : il sait trouver les articulations pour décrire les situations, ainsi que les mots porteurs d’émotions. Ce sont deux » habiletés » qui font que le texte ne stagne pas dans la dimension personnelle, mais au contraire s’élève pour nous atteindre en profondeur. C’est là, dans ce texte, que se situe précisément la marque de l’universel, du moins son approche.
Si l’on s’accorde à croire que la vocation d’un texte réside dans sa possibilité à toucher le plus grand nombre, le présent recueil de Martin-André relève d’une incontestable réussite.
François Fasula, auteur
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Sur le vif – Petits inattendus de la vie courante
L’auteure en a collecté sur son chemin, espérant qu’ainsi ces témoins de notre époque ne seront pas perdus et donneront à d’autres le goût de continuer la quête, au gré des jours.
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Dans les pas de Philippe TORRETON
Cet ouvrage est agrémenté d’entretiens exclusifs, le comédien se livre en toute simplicité et dévoile comment le gamin qui n’osait envisager une carrière artistique, s’est retrouvé littéralement happé par le souffle de la passion propulsé dans la spirale d’une irrésistible ascension. En 1987, Philippe Torreton passe le concours d’entrée du Conservatoire national supérieur d’art dramatique. Il va fréquenter les classes de Catherine Hiegel et Daniel Mesguich. En 1990, il entre à la Comédie Française comm epensionnaire. Il en devient sociétaire en 1994 […]
Philippe Torreton porte un regard sur son époque mais se confie également sur ses hobbies, ses projets, ses espoirs… Un artiste dont le talent n’a d’égal que l’humilité. Un homme capable de relever tous les défis, celui de passer du rôle de Cyrano à celui de Napoléon, de Robert III d’Artois dans les Rois maudits à celui d’Hamlet de Shakespeare, un comédien sans frontières qui n’a pas fini de nous étonner !
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Un Ange passe
Toulouse, juillet 1997.
Sous une chaleur caniculaire, entre la traque d’un serial violeur et des émeutes estudiantines, la capitaine de police Ange Carminetti voit sa vie basculer par la rencontre d’un enfant en mal d’affection. Quand ce dernier croise la route d’un pédophile présumé, saura-t-elle réagir avec discernement ? -
Demeure l’absent
En 1945, Joseph n’est pas revenu. Demeure l’absent témoigne de lui, de son absence, et de tous ceux qui ont voulu le retrouver. Ils ne l’ont pas oublié.
« Chaque fois que j’ouvre cette boîte, je suis prise du même découragement. Les lettres semblent ne jamais pouvoir être classées pour former un récit cohérent. Certaines ne sont pas datées. Parfois le tampon de la Poste s’est effacé. Certaines enveloppes sont vides et certaines lettres sont sans enveloppe. Les mots s’effacent, écrits à la mine. Le papier est piqué par endroits, tellement usé que des trous apparaissent dans le texte. Des passages ont été censurés. Il est impossible de
deviner ce qui est écrit sous le crayon noir, même en transparence. » -
Rosa, le Retour !
Rosa Luxemburg, née Polonaise, est une militante socialiste et communiste au sein du Prolétariat — un parti socialiste révolutionnaire — et à la Deuxième Internationale. Expatriée en Allemagne, elle défend les militantismes de Karl Marx et la révolution russe de 1917, tout en restant clairvoyante sur l’autoritarisme bolchevique.
Emprisonnée à plusieurs reprises, elle sera assassinée en 1919. -
Délits d’encre n°22
Au cours de cette lecture » au long cours » les auteurs renouent le fil des mots et nous offrent à partager leur monde, » les mots sont un monde enfermé dans un Homme », pour paraphraser Hugo.
Les mots s’échangent, nous construisent, nous éduquent, nous protègent, se révoltent parfois, crient nos colères et versent nos larmes.
Les mots et les armes, ça tue pareil, comme le chante Ferré, les mots et les larmes ça vous chavire le cœur pareil, les mots devraient être décrétés d’utilité publique, ne pas voter ce décret est un délit. -
L’affaire Emma T. Gorron, le mystère de la jeune fille empoisonnée
Laval le 28 octobre 1891. Cours d’assises de la Mayenne – Le mystère de Gorron : une jeune fille empoisonnée.
Un procès, qui a pris dans la Mayenne les proportions d’une cause célèbre, s’engage aujourd’hui devant le jury de Laval. Il s’agit de la mort mystérieuse d’une jeune fille de dix-sept ans, extrêmement jolie, Mlle Tabur, appartenant à une famille aisée du village de Gorron. -
En Compagnie des Indes
Trente cinq ans après, Anouk refait le voyage pour éprouver à nouveau L’Expérience de l’Inde. C’est alors que lui revient en mémoire le film dont elle ne peut plus interrompre les images : le labyrinthe affolant des villes, les odeurs, les couleurs, les rencontres avec les hommes et les dieux, ses amours, ses peurs et ses questions.
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J’étais sûr que tu me trouverais
Juin 40 : l’heure cruciale, celle du choix – Pétain ou de Gaulle ? Sans aucune concertation, les deux premiers se retrouvent à Londres. Ils vont participer aux grandes heures de l’aviation de la France Libre.
L’un accompagne Leclerc dans sa folle reconquête de l’Afrique Française – il apprivoise le plus grand désert du monde. L’autre se distingue dans la bataille d’Angleterre puis participe à la folle aventure de l’escadrille « Normandie » (qui deviendra « Normandie-
Niemen »). Ils sont tous les deux nommés Compagnons de la Libération.La mère et les plus jeunes se lancent à corps perdu dans le Résistance. Ils vont tous les trois expérimenter les geôles nazies. L’un d’entre eux va connaître le presque mythique camp d’internement d’Eysses, avant d’être déporté à Dachau puis à Mauthausen.
Sacrée famille ! Exceptionnelle famille. L’héroïsme chevillé au corps mais sans arrogance ni prétention. Humble, simple, naturel…