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Mémoire paysanne du Maine
Sur les traces de sa famille, Pierre Yvard nous relate ici la vie quotidienne des ruralités du Maine depuis le XVe siécle. Leur histoire s’inscrit dans celle de la France et plus particuliérement celle du Maine et du département de la Sarthe créé en 1790.
S’inspirant de certains villages sarthois, comme Saint-Paul et Saint- Georges -le-Gaultier, Assé-leBoisne et Sougé-le- Ganelon, Beaumont-surSarthe, Fresnay-sur-Sarthe, s’appuyant sur les Archives départementales de la Sarthe et des registres paroissiaux, l’auteur redonne un souffle de vie é des générations de ruralités ordinaires qui ont vécu pendant cinq siécles dans la campagne du Maine, au nord de la Sarthe.
Enfin, il évoque, en derniére partie, ce qui s’imprime dans la mémoire lorsqu’on a vécu une enfance é la campagne. L’héritage ruralité ne peut jamais s’effacer.
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Petits Bonheurs
« Ne cours pas après le bonheur, tu le portes en toi, blotti au tréfonds de ton être comme un oiseau craintif au cœur du buisson secret.
Laisse-le prendre librement son essor afin qu’il t’emporte d’un coup d’aile radieux et t’offre un peu de vraie joie. Il n’est pas plaisir intense et fulgurant, ni extase éperdue, mais furtif ravissement »Ces pensées exprimées dans mon recueil « Amours, Délices et Orgues » paru en 2000 aux éditions du Petit Pavé, je les illustre dans ce livre qui est en quelque sorte un défi au doute, à la morosité et à la tristesse d’un monde de plus en plus dur et sans âme dans lequel l’appétit de pouvoir dénué de scrupules et l’argent sont rois.
Les ? Petits Bonheurs ? dont je parle dans ce livre n’ont rien d’extraordinaire.
Ce sont des moments sereins, pleins d’harmonie lors desquels nous nous sentons comblés par les merveilleux spectacles ou divertissements qui peuvent s’offrir à nous ou que nous pouvons partager avec ceux qui nous sont chers, parents, amis
Il suffit d’ouvrir grand les yeux, de contempler, d’écouter, de sentir
Il n’est pas nécessaire de courir le monde pour cela.
Ces bonheurs simples sont souvent à notre porte et sont mon « Hymne à la joie ». -
Jeux d’Humeur Jeux d’Humour
Après Faites l’humour, pas la guerre !, Buvez de La Fontaine sans modération et Où allons-nous, voici Jeux d’Humeur, jeux d’Humour, livre divisé en trois chapitres, le premier (textes et dessins) concerne des affaires courantes, le second (dessins seulement) des affaires sensibles et le troisième (textes et dessins) des affaires particulières.
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Un jour, Un événement
Le Peuple est aujourd’hui absent, ignoré, voire méprisé, par les médias dominants. Pourtant, ce sont les masses qui » font » l’histoire. Rendre ses lettres de noblesse au Peuple est plus que jamais nécessaire dans la lutte politique actuelle. Ce recueil contribue à cet objectif en lui rendant ses symboles et ses victoires pour combattre la pensée dominante en retraçant l’histoire des luttes portée par la gauche et le peuple français dans sa tradition révolutionnaire. Les illustrations apportent un regard décalé sur des événements méconnus, parfois oubliés mais pourtant décisifs pour les consciences citoyennes d’aujourd’hui. » L’Histoire n’est pas un objet mort, figé une fois pour toutes, mais un récit en permanente réécriture, objet de luttes idéologiques et de controverses vivantes, qui contribue à décrire le monde présent et qui nous aide à penser ceux qui peuvent advenir. » Préface de François Delapierre Ouvrage collectif dirigé par Aigline de Causans avec la collaboration pour les textes de : Jeanne Fidaz, Bastien Lachaud, Alexis Piat, Frédéric Pluchon, Salomé d’Ulibe, et pour les illustrations : Fatima-Ezzahra Ben-Omar, Serge Cecconi, Jim, Charles Olivier, Phil Morel, Patfawl, Ysope.
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Un village pas si tranquille ! En Mayenne dans les années 50
Un village mayennais en 1950. Une bande de gamins espiégles et indépendants, généreux et tendres, observe les adultes du village tout en essayant de comprendre ce qu’on refuse de leur expliquer.
Pourquoi les Dubois martyrisent-ils leur petite Zette ? Est-ce par faiblesse, par méchanceté, par bétise ? Pourquoi certains parents enseignent-ils é leurs enfants des principes qu’ils ne s’appliquent pas é eux-mémes ? Quel peut étre le sexe de Monsieur le curé pour qu’il soit obligé de porter une longue soutane ? Les femmes sont-elles bien le sexe faible ? Est-il bien vrai qu’un mari commande un bébé en embrassant sa femme ?
Nos garnements décident un jour de fonder l’association secréte des Pique-Choux et de partir en guerre contre les parents qui se rendent coupables d’injustices é l’encontre de leurs enfants. Espiégleries, superstitions, craintes ancestrales, drames, prennent des proportions telles que la vie apparemment sans vagues du village de fouillé en est bouleversée.
Petit é petit, au travers d’anecdotes tour é tour dréles, tendres ou dramatiques, nous sommes invités é plonger dans la vie souterraine de ce petit village mayennais troublé uniquement par les clapotis des cancans de vieilles femmes é la langue bien affétée.
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Crime en bord de Loire
Cette enquête du lieutenant Martin, dans un village d’Anjou, fruit de l’imagination de l’auteur, nous invite à une promenade en bord de Loire sous fond d’intrigue policière où se mêlent parties de boules de fort et belotes bridgées.
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Petit livre d’impatience
Bernard PERROY, né à Nantes en 1960, poursuit une double vocation de frère consacré et de poète. Il est l’auteur d’une dizaine de recueils.
Ce Petit Livre d’impatience ne dissimule pas les doutes de son auteur. D’où les nombreuses questions que pose Bernard Perroyé: ce n’est pas de la voix qu’il doute, mais de ses propres forces. Est-il suffisamment désencombré, suffisamment scrupuleux, attentif ? Le livre devient alors un dialogue, un dialogue fertile, avec cette voix / qui (le) désire / toujours plus libre. L’impatience est évidente, elle est inévitable, mais elle ne serait qu’une preuve de plus de notre avidité si elle n’était tempérée par la patience. C’est cette tension qui anime tout le livre.
Extrait de la Préface de Pierre Dhainauté paix dans les brisements,
et ce chant de certitude é l’ombre de nos doutes,
bien au-delà de ce qui dort
parmi les ors du jour,
bien au-delà de toutes nos routes
et de tout mot,
de toute mort et de tout bien?
Ce cri intègre qui monte des épousailles
du sang, de la salive et de la glaise
et de leur lot d’incomplétude,
avec cet espace du ciel,
dedans ou dehors, mal connu,
pressenti comme un suintement de grâce
ou de lumière
qui perle é la surface de tout
comme au petit matin
la multiple et fragile incandescence de la rosée -
Des Braises sous la glace – La saga Cesbron
Depuis sa plus tendre enfance, Fabien Cesbron nourrit une véritable fascination pour le froid. Une passion brûlante qui trouvera son écho bien des années après, dans les bras de la femme aimée. Dès lors, il n’aura plus qu’une seule obsession : concilier son génie inventif qui le pousse sans cesse vers de nouvelles découvertes et le désir de mener une vie de famille heureuse et épanouie. Ainsi naîtra en 1911 cette petite travail à l’origine d’une formidable aventure industrielle. Un pari fou que devra reprendre son fils Jacques qui fera tout pour préserver l’héritage paternel, malgré les sinuosités de l’histoire, les tragédies familiales et les bouleversements sociaux. Le labeur acharné, les sacrifices, et les décisions audacieuses permettront-ils à Jacques-Antoine, petit-fils du fondateur, d’affronter les nouveaux défis et de faire de cette société le premier groupe français dans le domaine de la climatisation et du froid industriel ? Une saga familiale d’un siècle, une histoire entrepreneuriale, une travail artisanale devenue Groupe national leader : son centenaire donnait une belle occasion de retracer le chemin des 3 générations, des dirigeants et de leur famille, et de certains de leurs collaborateurs. C’est ce que j’ai voulu faire en confiant le micro et la plume à Yves et Marc, qui ont su avec leur tact et leur sensibilité, en montrer toute la valeur. Ils ont eu le talent d’y ajouter l’humour et l’imagination, le suspens et les détails piquants… mais toujours basés sur des faits réels, eux-mêmes reliés à l’Histoire, qu’elle soit angevine, nationale ou internationale, scientifique ou politique. Un autre but était de montrer le merveilleux métier de frigoriste, son évolution continue, et toutes les opportunités qu’il a données et continue à donner aux jeunes (et aux autres !) qui s’y investissent. Un cahier complémentaire permettra à ceux qui veulent aller plus loin que le roman historique, de découvrir et mieux comprendre les étapes successives franchies par cette travail, les étonnantes technologies de transfert de chaleur, si différentes des techniques de combustion des autres métiers de l’énergie. mais aussi et surtout les hommes clés, majeurs, ou représentatifs des forces incontournables du socle de l’travail. Jacques-Antoine Cesbron
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Le Vin des hirondelles
Quand nous avons acheté la maison aux hirondelles Elle n’avait ni l’eau ni l’électricité… Alors, pressés d’en faire un habitat plus digne Nous avons entrepris d’y planter la vigne. * Quand nous sommes arrivés, les gens qui vivaient là Avaient percé un trou dans la porte d’entrée Pour que les hirondelles se sentent bien chez elles. La maison est ouverte. Viens, nous prendrons un verre…
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Du sable entre les doigts
Sincérité, humilité, simplicité. Dans l’esprit du Pauvre d’Assise.
La poésie de Paul Couédel est celle d’une éme pure. Sa voix est si fraternelle, si accoutumée au dépouillement à parmi les frêles les faibles les usésé, qu’elle en devient presque anonyme. Elle est la conscience qui vient de loin, celle de l’essentiel étranger, de l’éternel déplacé, à peine de ce monde, tout juste de passage, qui vit au jour le jour et donne à partager, dés cette terre, dés le désert de cette terre, une sorte de nomadisme céleste.
Jean HourlierPréface de Yves Cosson
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Louise Corbin, Sorcière en pays de Beauce
Louise Corbin, âgée de 16 ans, a « l’indélicatesse » de se refuser au seigneur de Chartres. Nous sommes en 1686. Il ne fait pas bon se rebeller et le jeune noble décide de se venger en déclarant cette ruralitène sorcière. S’en suit une parodie de jugement et l’Evêque de Chartres tient à faire un exemple. La sentence est aussi inattendue qu’exceptionnelle. Louise Corbin tombe dans l’oubli… jusqu’à aujourd’hui.