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Dumnacus fut en effet l’un des derniers chefs gaulois à résister à l’occupation romaine. Mentionné dans le dernier livre de La Guerre des Gaules par César, l’existence de ce personnage est donc avérée. Mais nous n’en savons pas plus que ce que raconte cette seule source historique. Pourtant, en Anjou, la mémoire de Dumnacus court toujours. Oublié pendant quelques siècles, sa légende ressuscite au XIXe siècle avec de nombreux hommages, comme son imposante statue érigée sur un des ponts des Ponts-de-Cé. En 2000, le Petit Pavé publiait une première édition de cet ouvrage de référence. Plus de vingt après, cette nouvelle version, en plus de la légende racontée par Gérard Quentin et d’une riche bibliographie, propose une vaste réfléxion historique sur le personnage, par William Cherbonnier, ainsi que de nombreux textes et iconographies, parfois inédits, démontrant de la renommée et l’importance de Dumnacus dans notre culture angevine.
14,00 €
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Si les événements de la Commune de Paris ont marqué l’Histoire, les Hommes et les Femmes qui y ont participé ont souvent été oubliés, pour ne pas dire effacés, de nos manuels. 150 ans plus tard, il est temps de leur redonner la place qu’ils méritent.
» Les vaincus n’ont pas d’histoire » écrivait Benoît Malon. Pour les 150 ans de la Commune de Paris, il est temps d’en octroyer une à Gustave Lefrançais.
20,00 €
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C’est sous forme d’interview que le capitaine d’industrie se livre, répondant aux questions du journaliste
Philippe Gilbert, entretien où on » entend » parler cet emblématique patron.
Le capitaine Albert aura aussi beaucoup voyagé et beaucoup rencontré, Chirac mais aussi Gorbatchev,
ainsi que des artistes, certains devenant ses amis, comme le peintre Albert Deman, l’écrivain Yves
Viollier (qui le préface), le compositeur Pierre Barouh (le théâtre aux Herbiers porte son nom),
l’écrivain-cinéaste Gilbert Prouteau. » Ils ont eu une belle vie passionnante » aimait à dire ce dernier, associant
Régine Albert, l’épouse, la poétesse, indissociable dans le parcours de son mari. D’ailleurs, Isabelle
Prouteau (fille de Gilbert) rend ici un hommage à cette amitié ; sans oublier les témoignages du journaliste Joël Bonnemaison et du sénateur Jacques Oudin.
19,00 €
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Audiberti est aussi peintre, dessinateur. Journaliste, c’est un chroniqueur qui croque la vie, les gens et la langue. Ce » troubadour naturalisé », selon Georges Perros, fut l’ami de Leonor Fini, François Truffaut, André Parinaud, Jean Paulhan, Claude Nougaro, Jean Follain Maurice Chapelan.
Il est urgent de faire lire cet auteur inclassable, dont toute l’œuvre est un poème épique. Tout part d’un éblouissement à Antibes. Tout revient dans les rues de Paris. Mais Audiberti ne fait pas de littérature. Il écrit.
25,00 €
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Cet ouvrage est agrémenté d’entretiens exclusifs, le comédien se livre en toute simplicité et dévoile comment le gamin qui n’osait envisager une carrière artistique, s’est retrouvé littéralement happé par le souffle de la passion propulsé dans la spirale d’une irrésistible ascension. En 1987, Philippe Torreton passe le concours d’entrée du Conservatoire national supérieur d’art dramatique. Il va fréquenter les classes de Catherine Hiegel et Daniel Mesguich. En 1990, il entre à la Comédie Française comm epensionnaire. Il en devient sociétaire en 1994 […]
Philippe Torreton porte un regard sur son époque mais se confie également sur ses hobbies, ses projets, ses espoirs… Un artiste dont le talent n’a d’égal que l’humilité. Un homme capable de relever tous les défis, celui de passer du rôle de Cyrano à celui de Napoléon, de Robert III d’Artois dans les Rois maudits à celui d’Hamlet de Shakespeare, un comédien sans frontières qui n’a pas fini de nous étonner !
10,00 €
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Longtemps sous-estimé du fait de sa culture ruraliténe, de son parcours de chansonnier et de ses idées libertaires, Gaston Couté, n’a pas été valorisé à la hauteur de son talent. A travers une soixantaine de ses textes présentés et contextualisés, Paul Masson nous invite à découvrir la richesse de l’œuvre d’un poète majeur.
Pour plus d’informations voir le site de l’auteur : https://paulmasson.atimbli.net/site/spip.php?rubrique103
22,00 €
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La guerre de 40 qui le bloqua en Angleterre le traumatisa et lui fit éprouver selon son avancement des sentiments contradictoires. Il écrivit d’énormes mémoires manuscrites très sulfureuses dans lesquels défilent toutes les personnalités de l’époque. Ce témoignage n’a été jusqu’ici que très partiellement publié.
Son obsession de la difficulté des rapports hommes-femmes-transparait dans toute son œuvre d’une façon parfois glaçante.
N’ayant jamais hésité à fréquenter le ruisseau et le palais, il fut avant tout un grand témoin d’une époque en de milieux très divers.
23,00 €
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Assurément, aussi, l’écriture de Genevoix participe de l’art hybride, en procédant d’une peinture mise en musique avec des mots. Une forme d’art intégral, pour lequel la plume de l’écrivain, le long de son geste lent et sur, semble tout autant vibrer de la baguette du chef d’orchestre et du pinceau du peintre. Mais ceci explique peu.
Dans sa préface accordée à Sous Verdun, première œuvre de l’écrivain, Ernest Lavisse, directeur de l’Ecole normale supérieure, écrivait : » son œil voit tout, son oreille entend tout. » C’était là, en revanche, dire à peu près l’essentiel sur Genevoix, homme de grande humilité, indemne de tout narcissisme, que la brillance intellectuelle n’avait pas écarté du monde sensible ; un être poreux, ouvert, formidablement attentif, qui aimait la vie chez les vivants, bien au-delà de la sienne.
20,00 €
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Il ne manqua pas de temps et était heureux dans un milieu et un climat à sa convenance. Il avait l’âge de Léonard de Vinci débarqué en Touraine quatre siècles plus tôt et qu’il admirait. Svelte, il paraissait encore jeune malgré une abondante chevelure blanche.
Huismes se présenta comme une sorte de quintessence : géographique, sentimentale, artistique, pas un retour aux sources, mais comme un lieu où il pouvait penser : à ses origines, à cette période intense et démesurée de l’Arizona, à ses nombreuses vies, à ses activités. Il avait une œuvre derrière lui. Il lui en restait une à créer.
Illustrations : photos sur Ernst et dessins par Jacques Basse
18,00 €
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Ses vers décrivent sa vie, ses pensées. Ce fier gentilhomme de Liré, porteur d’un nom célèbre à la cour, devient l’ami de Marguerite, sœur du roi. Ses premiers poèmes, sa Défense et illustration de la langue française et sa participation au mouvement littéraire de la Pléiade le rendent célèbre mais, faute d’emploi, il part à Rome au service de son cousin le cardinal Jean. Il y passe quatre ans et y écrit ses plus beaux poèmes, ceux des Regrets, où il exprime sa tristesse romantique d’exilé.
Moins heureux qu’Ulysse, il revient à Paris, devient sourd et malade, est renié par le cardinal qu’il a servi, voit mourir en tournoi le roi Henri qu’il aimait, puis partir sa protectrice Marguerite. Il s’éteint dans le chagrin le 1er janvier 1560 avant d’avoir atteint sa trente-huitième année.
20,00 €
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Par sa mort tragique, Beaurepaire entre dans la légende. Il devient celui qui « aima mieux se donner la mort que de capituler avec les tyrans ».
Mais avant d’être le premier héros célébré par la toute jeune République française, il était un homme plutôt ordinaire dont Gérard Lesage nous invite à suivre les pas. Fils d’un épicier de Coulommiers, tôt engagé dans le corps des carabiniers de Monsieur où il passe, lentement, par tous les grades, il devient, en 1776, un notable rural par l’effet d’un beau mariage en province d’Anjou. Avant que la Révolution ne l’amène à prendre la tête du 1er bataillon des volontaires de Maine-et-Loire.
C’est à ce titre que, « par les circonstances » comme il se plaisait à le dire, il devient, bien malgré lui, commandant militaire de Verdun, une place délaissée par l’état-major français, tout à ses manoeuvres préparatoires à la bataille de Valmy. Un rôle subalterne où l’attendaient la mort et la gloire.
22,00 €
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Un homme d’aujourd’hui, Jacques Cœur, ce touche-à-tout talentueux. Il a connu un extraordinaire destin. Il a été armateur, négociant, industriel, diplo-mate, administrateur, financier, amiral d’une flotte militaire. Il a connu la fortune et la gloire, la calomnie et la trahison, l’emprisonnement et la torture.
Reste qu’il a été celui dont les subsides ont permis à Charles VII de bouter les Anglais hors de France. Si la bergère de Domrémy a amorcé la reconquête, Jacques Cœur, en fournissant au roi l’argent – le nerf de la guerre – nécessaire à la réorganisation de l’armée, a été l’artisan de la victoire finale. L’un et l’autre ont bien mérité de la patrie.
15,00 €