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Solstices traite d’un sujet grave – le tragique de la condition humaine, prise dans l’étau du temps et de la mort. Mais en lisse l’âpreté par la fluidité d’un verbe mélodieux, à la douceur caressante, et la vertu d’une délicatesse de ton fragile, précieuse, constamment digne.
Sensible, contemplative, méditative, portée par une langue simple, mais d’une écriture très métaphorique, la poésie de Michel SANTUNE infuse aussi, discrètement, et tenacement de toute la puissance d’émerveillement d’un poète qui sait être visionnaire, la beauté des êtres et du monde, donnée comme par grâce. Le lecteur y trouvera un pain de vie, de compassion et d’adhésion ; il sera irrésistiblement emporté par un sentiment de sympathie et d’union fraternelle.
10,00 €
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Stella Nodari écrit sous l’empire d’une réelle nécessité intérieure : dès qu’on entre dans sa poésie, on est emporté par la force d’une quête d’absolu absolument authentique. Elle assume magnifiquement sa féminité et, bien au-delà comme en-deçà de la division des sexes, l’animalité sublime de l’être désirant. Elle met en mots, sans tabous, sous le règne souverain de l’intensité, dans un régime d’érotisme qui se transcende en Amour Fou de la Vie, ce que l’on se cache généralement à soi-même. Aussi peut-elle écrire, sans hypocrite pudeur, et sans impudicité vulgaire :
j’aime quand / je deviens marée haute et slip baissé…
moi boire à toi […] boire à ta langue / comme à de
l’eau de fou de feu / de l’eau de foutre au ras du puits.
« Je suis la route libre et la chair », écrivait Joyce Mansour. Stella Nodari est aussi une « route libre ». Elle ose l’être. Hors des chemins tracés de routes prétendument libres, elle entre-tisse hardiment, inséparablement les voies inverses : sublimation vitale de la chair, incarnation de la transcendance vécue. On lui envie sa liberté, sa complétude… On est un peu honteux de ne pas avoir son audace. On la regarde avec respect.
J.H.
10,00 €
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En Haute Solitude, né d’une grande et belle solitude dans les Alpes, est un recueil contemplatif, méditatif, riche en sensations personnelles et suggestives. Dans les pas du poète, dont l’art est un art de la pensée en images, on emprunte un chemin vert qui persille, on croise le caillou charnu, l’orchis vanillé, on s’élève vers les sidérations éblouies de l’enfance, pour qu’enfin les ailes palpitent et s’ébrouent de soleil anisé. La solitude dépouillée de l’ego qui s’éteint et s’efface, la quête ascensionnelle d’une altitude spirituelle hors du temps, sont ici célébrées sans grandiloquence, mais avec l’intensité d’un verbe dense, à la gravité en apesanteur. Le lyrisme, pudique et sobre, rythmé par un souffle lisse et retenu, a su épouser la recommandation de la voix intérieure : Sois au plus près des choses qui ne disent / rien… rien autre que le frémissant chuchotement, le murmure insinuant, mais silencieux à force d’être continu, des vérités premières.
10,00 €
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Le temps flottant, le chassé-croisé des souvenirs
engravés, et des petits faits quotidiens du présent, qui
se succèdent, insolites ou banals, et sans lendemain
peut-être…
Un vieux baby boomer vagabonde entre l’hier et
l’aujourd’hui. Il suggère plus qu’il ne dit. Ici et là, sourd
une mélancolie douce-amère, relevée de pointes d’humour
noir…
remontant la file gauche de l’autoroute / tu doubles
un long poids-lourd / que tu vois diminuer / et lentement
disparaître / dans le rétroviseur / et les profondeurs / de
la distance ah s’il pouvait en être de même /avec ce vieux
et lourd / poids sur ton cœur
12,00 €
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Ce livre est l’ouvrage d’un lettré.
Claude CAILLEAU est de la race des vrais écrivains, ceux qui ne visent pas le succès, mais cherchent l’absolu.
Qu’on y songe ! Quel projet suranné, et quel défi lancé à la face de l’immédiatisme contemporain ! Renouer, sous l’égide de Mallarmé, avec une prose poétique et subtile, attentive à sa chair, à sa sensualité de phrase musicale, et à sa chorégraphie picturale ! Tout est passionnant dans les choix de l’auteur : la typographie et la disposition visuelle, la ponctuation, le lexique, parfois archaïquement révérenciel (telle vaine), la syntaxe, annexée par le dire poétique.
Une respiration, tantôt pressée, tantôt alentie, tantôt suspendue rythme l’unique phrase. Le long serpentin inexorable de la vie ainsi se déroule, se réenroule, et, sans concessions aux facilités vulgaires, nous émeut, nous effleure, en profondeur, car l’émotion, ici, a la touche délicate, et frémissante, de l’essentiel.
Ce livre est l’oeuvre d’un Poète.
10,00 €
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X
Je mets les pieds sur le port le vent à l’ouest […]
La contemplation est l’art du pauvre
Il vous regarde hommes de fortune
Loin de vos immeubles en fer blanc
Parfois le regard s’inverse
Votre âme parmi les fanions le vent souffle
Ce n’est pas supportable d’être derrière mes yeux
On me regarde avec mon chapeau et mes lunettes […]
Tirer les bleus sur le port le vent souffle
Sa dernière cigarette sur le bitume
10,00 €
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Spécialiste du Moyen Âge, Jean-Pierre Tusseau a traduit de nombreux textes de cette époque pour les faire connaître aux jeunes lecteurs : Guillaume d’Orange, Raoul de Cambrai, Les Nibelungen, Le Roman de Mélusine, Le Roman de Merlin, Lancelot du Lac, Le Livre des Merveilles de Marco Polo et les principaux romans de Chrétien de Troyes (L’Ecole des Loisirs). Il est aussi l’auteur d’un roman de science-fiction : Et il ne s’est rien passé (Le Petit Pavé), de romans historiques : L’Affaire Attila et L’Iroquois blanc (Le Jasmin). Avec l’âge, il s’est intéressé au vieillissement : Avant j’aimais bien aller chez Papy et Mamie (Le Petit Pavé).
Il nous propose ici un recueil évoquant avec tendresse et émotion son itinéraire.
8,00 €
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Les illustrations de L’étreinte du jour ont été réalisées par Célia de Souza Andrade, peintre, dessinatrice et graveur. Après de nombreuses années passées à Paris, en 2020, elle a rejoint son pays, le Brésil. Certaines de ses oeuvres ont été acquises par des musées brésiliens, français et hollandais
10,00 €
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V. Gabralga a partagé ainsi chaque soir sur les réseaux sociaux un texte de sa composition, illustré par une image, une photographie ou un dessin, issus du grand web incertain. Et presque chaque matin, de nouveaux lecteurs se joignaient à cette aventure collective et attendaient la parution poétique du lendemain avec joie, délice, surprise, stupeur, commentaires et impatience.
Entre nous,
un recueil à lire au rythme d’une découverte
par jour, ou au fil de votre curiosité.
13,00 €
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Cependant, pour citer le poète René Char : Le réel parfois désaltère l’espérance. C’est pourquoi, contre toute attente, l’espérance survit. Le lecteur trouvera donc également dans ce recueil des raisons d’espérer et des notes d’humour.
Car, contrairement à ce que beaucoup pensent, l’apocalypse n’est pas la fin de tout, et en particulier la fin du monde, mais une mort, certes à maintes choses et habitudes – dont le superflu –, qui laisse place à une vie nouvelle et une humanité nouvelle.
16,00 €
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Joseph Karma est un récit autobiographique en partie fictionnel. Le narrateur y conte les déboires, déconvenues, désillusions du personnage éponyme, un anti-héros, double de l’auteur Denis Hamel. Au fil d’une chronique de l’échec sans larmoiements ou apitoiement sur-soi-même, le lecteur est invité à suivre en observateur impliqué la dérive d’un fantôme de nulle part perdu dans le champ de bataille de l’existence.
12,00 €