-
Pour l’amour de Daniel Brune
L’action se déroule dans le milieu des cabarets parisiens. Dans ces lieux mythiques où se produisaient les auteurs réputés à texte. L’héroïne est une jeune serveuse qui dépeint une galerie de personnages assez truculents sur un ton humoristique. La période est très précise, elle se situe entre les années 5O et 75. Durant ces 25 ans ont éclos dans ces minuscules établissements, les plus grands auteurs, compositeurs, interprètes. Cette époque est maintenant révolue mais très peu d’ouvrages témoignent de cette période pourtant très féconde d’un point de vue artistique. La fermeture de ces cabarets et la défection progressive du public correspondent à une véritable transformation de la
société. Des habitudes, des goûts, des modes de vie. -
Rencontres de grands chemins
« Nous avons fait des promenades dans Paris, écumé les bouquinistes, discuté aux terrasses de café qu’il affectionnait ; parfois ses gamineries étaient contagieuses. Un jour il m’a dit :
– Je vous attends devant la porte de la Santé, jeudi après votre cours ; pour une fois j’irai de mon propre chef et sans escorte dans cette rue ; on va inverser la situation.
J’avais ri, l’idée était drôle, la provocation ne me déplaisait pas. Moi qui avais rêvé pendant tant d’années d’attendre Alain à sa sortie de prison et c’était un repris de justice qui me filait un rancard à ma sortie de taule…
– Ils nous regardent attentivement avec leurs caméras, tu es fichée ! m’a-t-il glissé à l’oreille pour parfaire la scène, puisque nous étions filmés.
Jeu, rêve, réalité ? Je ne savais plus très bien où j’en étais, qui j’étais. Pour lui, la revanche était évidente, pour moi, peut-être aussi… Arrivés au bout de la rue, il m’a lâchée et nous sommes redevenus un couple d’amis. »Un ouvrage choc où le passé refait surface sans complaisance pour les deux principaux personnages, Mireille et Alain, mais aussi pour le milieu carcéral et la Justice qui se devraient de réinsérer et achèvent de détruire…
-
La chaise du fond
» ça paraissait idiot, mais c’était la première fois que je montais dans un taxi. Nous glissâmes dans les artères de la capitale, Edith me gratifiait de quelques commentaires. Je contemplais le panorama par la vitre, les yeux avides et la bouche étonnée. Je brûlais mes décors, le papier de ma chambre et ses mouettes imbéciles, figées dans un azur propret. Mon bureau et la maquette du trois-mâts qui n’avait connu comme alizé que mon souffle lorsque je séchais devant mes devoirs. Tout se consumait, mon cartable et ma trousse d’écolier, les jouets que je tenais pour m’endormir. Le bol avec mon prénom, les livres de Stendhal, de Flaubert et de Balzac que je n’avais jamais ouverts, officiellement en tout cas. Mon enfance tout entière se consumait. Je ne voulais rien garder, rien trier. J’entrais dans une nouvelle vie, une vraie que j’allais bâtir moi-même. Mes yeux me piquaient. C’était drôlement fort l’espoir quand on n’avait pas l’habitude. »
-
Le complexe de l’éléphant
Paul et Théo, deux amis de longue date, ont l’habitude de bavarder gaillardement au bar du village de leur Anjou natal. Ce jour là, ils sont intrigués par la présence de cet étranger, Julien, qui vient de prendre la décision de se lancer dans ce qui est, pour lui, une aventure singulière.
-
Les gens du voyage
Jacky Blandeau, né à Nantes en 1970, auteur de trois romans, La croix de Loubrac, La gitane et le vent, Le murmure de Noël, membre de l’Association des Ecrivains Bretons. Il nous livre ici son quatrième roman, Les gens du voyage, qui nous entraîne dans une enquête policière suite à l’assassinat d’anciens du petit village de Saulniac. Le commissaire Michel Peltier et un ancien détenu Julien Legrand devront remonter dans le passé, briser les secrets du village, reprendre goût à la vie pour l’un, ouvrir son esprit pour l’autre, et découvrir ensemble les liens qui unissent les villageois et ces gens du voyage. « Est-ce que tout un chacun peut, un beau jour, se métamorphoser en un assassin ? En fait, elle connaissait déjà la réponse à cette question : oui, lorsqu’on se retrouvait face à l’ignominie des hommes, il n’y avait pas à hésiter ! Elle était là pour venger la mort d’un enfant ; le crime passé n’était-il pas suffisamment horrible pour qu’elle se fasse elle-même meurtrière ? Un gamin d’à peine trois ans… Un innocent… Mais pourquoi tremblait-elle, dans ce cas ? était-ce un signe de faiblesse ? Peut-être n’était-elle pas encore prête à tuer ? La haine farouche qui l’animait ne laissait pourtant planer aucun doute. Avaient-ils hésité, eux, les habitants de Saulniac-le-Haut ? Non, à aucun moment. Alors, son bras devrait s’abattre avec détermination, sans aucune ambiguïté. »
-
Dérives Littorales
A quelques heures d’intervalle, Blaise et Nolwenn se précipitent vers Nantes et le littoral atlantique. C’est, pour chacun d’eux, une nécessité surgie des obscurités de l’enfance, une histoire à reconstruire par-delà les blessures et les manques… A quelques mois d’intervalle, l’auteur a fait naître Blaise et Nolwenn sur l’écran blanc de son ordinateur. Sans se douter que ses personnages allaient petit à petit prendre possession de lui, l’entraîner dans une dérive sans échappatoire… On a beau le vouloir ou y être encouragé par l’air du temps, il semblerait que l’on ne puisse s’affranchir du récit de soi… Dérives Littorales est le quatrième roman de François Bossis, qui a obtenu le prix des écrivains de Vendée 2008 pour son roman La tentation de la mer.
-
Les en dehors
Alors qu’une épidémie de peste ravage le pays, Léopold, ancien libraire qui a tout plaqué pour aller vivre seul, en quasi-autarcie, dans le sud de la France, croise la route de Colas, un petit orphelin de sept ans, qu’il prend sous son aile. Pour échapper à l’horreur, ils choisissent de partir vivre, comme deux robinsons, au milieu des bois. Hélas, ils découvrent très vite qu’en ces temps de chaos, il est bien difficile d’échapper à la folie des hommes…
-
Le cœur qui tremble
Lou se prétend grand reporter mais en réalité, il trie les dépêches de l’AFP pour un mauvais journal. Il ment, il fabule pour rompre son ennui, et accessoirement pour séduire. Et puis Lou va entrer dans la vraie vie, par l’intermédiaire de deux rencontres…
-
L’autre Mélusine ou L’Aide-mémoire
Les pérégrinations d’une jeune garçonne à peine sortie de l’adolescence, fort délurée, et de son amant tout neuf, un peu falot. Ils vont vivre leurs amours interdites jusqu’à plus soif et suivre un parcours initiatique dans les pas de la fée Mélusine, C’est un récit à la première personne, plein de vie et de rêves pudiquement coquins, aux fragments d’antisèches disséminés ça et là sur les sentiers de la mémoire.
-
L’empreinte du passé
« Sue chercha du regard le nouveau-né. Ses yeux émerveillés attendaient beaucoup de cet instant. – Chut, Madame, dit l’infirmière, ne bougez pas et laissez le bébé tranquille. -Il est là, n’est-ce-pas, il est bien vivant au moins ? » Un roman pertinent d’où ressort une observation très fine du comportement de l’Homme dans notre société actuelle. L’Homme devant le doute, l’incompréhensible, devient exaspéré, tourmenté, vexé. Les éditions du Petit Pavé sont heureuses de vous faire découvrir ce roman, fondateur de l’œuvre impertinente de Jean Valogne.
-
Le Rendez-vous de Taghit
A la suite d’une rupture, ELLE, peintre, disparaît, LUI, écrivain, part à sa recherche et à la reconquête de son écriture. Tandis que le jeune inspecteur fait ses premiers pas dans cette enquête.