Description
A chaque fois qu’une enfance s’éloigne, un monde disparaît. Ou du moins se transforme. Car il n’est pas de temps humains qui se perdent. Il en est, peut-être, qui s’estompent, se gomment, se délitent… Le plus souvent, cependant, ils demeurent, et continuent de nous constituer.
Et nous les recherchons, comme Martin-André les recherche dans son recueil intitulé Cérès-Pauline, pour tisser maille à maille le fil de laine mémoriel , qu’il soit celui de la mère ou de la marraine. Et tout et tous dansent autour de celle qui avait été belle … d’une beauté singulière : la salle de vie illuminée, le bon morceau de beurre fondant, la grande mare comme une mer étale, mais également François et son drôle d’œil, Gérard, Médor, et même les vaches quand nous partons le soir chercher les bêtes au pré…