Description
Dans sa maison du Pin Perdu, à Huismes, près de Chinon, en Indre-et-Loire, Max Ernst a renoué avec les différentes cordes de son art : la peinture, la sculpture, le collage, le frottage, l’oscillation (le dripping)… Il a écrit, même beaucoup, fidèle à une pratique qui remonte à l’adolescence. Il a pris des notes. Ses dix années tourangelles lui accordèrent le temps de s’arrêter : sur sa vie, son œuvre, ses amis. Huismes, comme naguère Sedona en Arizona, lui permit donc de se poser et de réfléchir. Mais, plus qu’à Sedona, il s’est trouvé tel qu’en lui-même, dans cette situation mallarméenne bien connue.