Description
Notre modeste revue ne pouvait que s’associer à la commémoration internationale du centenaire de la disparition d’Octave Mirbeau (mort le 16 février 1917 à Paris). En effet, même s’il reste un peu oublié pour certains aujourd’hui, pour une revue dont la ligne éditoriale est le délit d’encre, Octave Mirbeau, l’auteur du Journal d’une femme de chambre, est incontournable.
Pamphlétaire redouté, romancier inclassable et littérairement incorrect, contestataire radical des institutions politiques et culturelles, farouchement libertaire, il incarne le délit d’encre potentiellement subversif et irrécupérable (selon Sartre) mais avec une fameuse plume (selon Clémenceau).
Comme vous allez vous en apercevoir à la lecture de Un gentilhomme, son roman inachevé dont nous devons la possibilité de publication à Pierre Michel de la société Octave Mirbeau, que nous remercions ici pour sa grande contribution à ce numéro.
Et pour finir par un » délit d’encre » selon les bien-pensants, cette situation d’Octave Mirbeau tiré de Les affaires sont les
affaires :
» Quand il y a quelque part un homme trop riche, il y a, par cela même, autour de lui des gens trop pauvres. «