Description
Malgré la présence d’officiers allemands dans sa maison réquisitionnée, Anne Massot tient un journal dès 1940. Echappé depuis peu à la décharge publique, celui-ci est un étonnant témoignage sur le quotidien de l’Occupation vécu par une femme de la bourgeoisie à Saint-Florent le Vieil en Anjou. Grâce à ses déplacements et à un abondant courrier, Anne Massot y multiplie également les renseignements sur Blain (sa commune natale en Loire Atlantique), Angers, Nantes, Paris ou Dunkerque…
Sous son regard lucide, parfois ironique sur les comportements des occupants et des occupés, s’égrènent les heures noires de l’Occupation où la vie continue coûte que coûte dans l’attente de jours meilleurs et du retour de la liberté.