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Richard, où t’as mis le corps ?
« Richard, où t’as mis le corps ? », dont le titre adresse un clin d’œil à Boris Vian et à l’une de ses chansons, en dit long sur l’aventure dramatico-burlesque qui attend le lecteur… Si l’intrigue et les rebondissements tiennent bien du polar, Christian Milleret revisite le genre. Franchement décalé, totalement déjanté, le récit nous entraîne dans une enquête tortueuse, peuplée de personnages aussi louches que truculents.
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Le Pont Cassé
Souvenirs d’un médecin de campagne pendant la dernière guerre. Vie d’une famille, d’un village où le drame côtoie parfois le burlesque. Pont détruit sur la Loire, le praticien devient à demi marinier, jour et nuit.
Histoire vraie qui rattrape la grande Histoire, et où sont croqués des personnages pittoresques.
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Dans les pas de Gaston Couté
Longtemps sous-estimé du fait de sa culture ruraliténe, de son parcours de chansonnier et de ses idées libertaires, Gaston Couté, n’a pas été valorisé à la hauteur de son talent. A travers une soixantaine de ses textes présentés et contextualisés, Paul Masson nous invite à découvrir la richesse de l’œuvre d’un poète majeur.
Pour plus d’informations voir le site de l’auteur : https://paulmasson.atimbli.net/site/spip.php?rubrique103
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Même les étoiles ont pâli
Au cœur de la tourmente, Hélène et sa petite sœur Lucie, Antoine Beauval, ainsi qu’une famille de la petite noblesse vendéenne, les de Rochebrune, seront les jouets des passions antagonistes, » patauds contre brigands ». Ils connaîtront certains épisodes tragiques de cette année 1793 : les massacres de Machecoul, les batailles de Torfou et de Montaigu et la terreur nantaise sous Carrier, tant de péripéties qui ne les laisseront pas indemnes.
Au cœur d’évènements historiques solidement documentés, ce roman trace les destins croisés de trois familles en proie aux bouleversements de leur monde : la ruraliténerie, la bourgeoisie et la noblesse.
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Autopsie d’un écrivain – André Savignon
La guerre de 40 qui le bloqua en Angleterre le traumatisa et lui fit éprouver selon son avancement des sentiments contradictoires. Il écrivit d’énormes mémoires manuscrites très sulfureuses dans lesquels défilent toutes les personnalités de l’époque. Ce témoignage n’a été jusqu’ici que très partiellement publié.
Son obsession de la difficulté des rapports hommes-femmes-transparait dans toute son œuvre d’une façon parfois glaçante.
N’ayant jamais hésité à fréquenter le ruisseau et le palais, il fut avant tout un grand témoin d’une époque en de milieux très divers.
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William Poire, tome 6 – Ah ! si j’serais prof…
Auteur de livres à succès, dont L’Histoire de France pour les Nuls, et ancien enseignant, Jean-Joseph JULAUD écrit dans sa préface éblouissante : » Quel bonheur de retrouver William Poire, ce petit bonhomme attendrissant, facétieux, malin, espiègle, brillamment admis à redoubler de bon sens face au » mammouth » qui risque à chaque instant de le blesser, l’écraser, l’anéantir… Lecteur, soyez-en sûr, vous allez rire, sourire, rire encore, vous esclaffer, et vous dire : » Ah ! Ce William, il est tout, sauf nul ! »
Des aventures à consommer sans modération
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Tous savoir sur William Poire : william-poire.fr
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Ombres et lueurs de l’involuté
« Ombres et lueurs de l’involuté ou le retour sur soi après un cycle de vie : tout ce qui de brume et de lumière traverse le rêveur en retirance, après le voyage du réel. Ressassement, ressac en ondes circulaires, jusqu’à rouvrir les chemins guéables de ce qui fut et boucler la boucle de l’inachevé. »
Illustration de couverture : peinture de Teresa Rubio
acrylique sur toile, 90×70 cm, Topografia 8, 2015 -
La vie selon Genevoix
Assurément, aussi, l’écriture de Genevoix participe de l’art hybride, en procédant d’une peinture mise en musique avec des mots. Une forme d’art intégral, pour lequel la plume de l’écrivain, le long de son geste lent et sur, semble tout autant vibrer de la baguette du chef d’orchestre et du pinceau du peintre. Mais ceci explique peu.
Dans sa préface accordée à Sous Verdun, première œuvre de l’écrivain, Ernest Lavisse, directeur de l’Ecole normale supérieure, écrivait : » son œil voit tout, son oreille entend tout. » C’était là, en revanche, dire à peu près l’essentiel sur Genevoix, homme de grande humilité, indemne de tout narcissisme, que la brillance intellectuelle n’avait pas écarté du monde sensible ; un être poreux, ouvert, formidablement attentif, qui aimait la vie chez les vivants, bien au-delà de la sienne.
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Shanghai Karaoké Hôtel
Un karaoké, une banquette en skaï, une prostituée. Des bars aussi, puisqu’ils sont encore les meilleurs endroits pour parler de la vie et de ses petits aléas, les tourments du désir, les tortures de l’amour et les délices du sexe…
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Délits d’encre n°19
Que reste-t-il aujourd’hui, en 2018, de l’esprit de remise en cause de la chose établie ? Au mieux, nous allons de nos jours jusqu’à l’indignation.
Le groupe d’écrivains français connu sous l’appellation « Nouveau Roman » dans les années 60 prônait notamment l’abandon des éléments traditionnels de l’écriture romanesque. De manière générale, les auteurs de Nouveau Roman se retrouvent dans la remise en cause de la chose établie, comme vous le découvrirez dans les pages de ce « délit ».
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Le passager de Zanzibar
Zanzibar, archipel de l’Océan indien, situé à hauteur des côtes tanzaniennes, nous dit le dictionnaire. C’est peu et beaucoup à la fois. Suffisamment exotique cependant, pour attiser les fantasmes d’Ulysse, le narrateur de ce roman tout à la fois « Vernien » et… « Lamatabien ».
Vernien en ce que le passager de Zanzibar, plus marin que terrien, n’a d’yeux que pour les îles du bout du monde ; Lamatabien, eu égard à la fascination du héros (dont la maman, mozartienne accomplie, faillit l’appeler Amadeus !) pour le grand amour et son contraire : le monde interlope des bars à p…, des chansons à boire et des mères maquerelles plutôt « fleurs bleues », en dépit des apparences.