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Se battre est un acte de douceur
La poète est du côté des indignés, des sans-grade, des exclus, de ceux dont l’être se redresse face à l’injustice. Elle affirme une résistance non-violente. Ce livre est un livre de combat. Mais le combat consiste à « Cueillir et – accueillir… / les – blessés de la vie – et les heureux. » À inventer « une – autre manière / de… respirer. » À être en contact avec le
végétal : « Les arbres pensent et – sont – des êtres sensibles ». À planter dans son jardin, à ramasser « les fruits mûrs, goûteux. » La poésie de Ghislaine le Dizès, si elle est engagée, reste toujours concrète, sensuelle, proche de la vie immédiate. La méditation de l’existence accompagne le combat. Son écriture originale, sûre, accessible, chante l’humain en lien avec lui-même, avec la nature.Ghislaine le Dizès vit en poésie, écrit, publie depuis longtemps. Son travail est aujourd’hui prêt à être reçu comme en témoignent les réactions passionnées à ses lectures publiques.
Christian Bulting -
Contes traditionnels du Québec
Laissez-vous emporter par le vent avec Tiaho et l’Oiseau-Vent, parcourez les immenses forêts avec Le grand pin et le bouleau sous la chaleureuse lumière du soleil Flèche-rapide, écoutez le craquement de vos pas sur la neige, mais faites attention au Prince du Gel, pour enfin venir vous réchauffer près du feu dans la taverne avec les hommes de La Chasse-Galerie.
Régalez-vous avec le sirop d’érable et appréciez le sourire et l’humour québécois.—————————————————————————————————————-
Extrait disponible sur notre rubrique J’en Profite
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Quand le pic noir sera de retour…
Après la mort de sa mère, Elise est persuadée que celle-ci hante la maison et lui demande des comptes. Elle décide alors de s’adresser à elle pour revisiter le passé tel qu’elle l’a vécu. Pratiquement isolée du reste du monde, en proie à une sorte de fièvre paranoïaque qui donne son rythme au récit, elle tape sur son ordinateur – personnage à part entière –, un réquisitoire implacable. L’ombre du Pic noir, mystérieux messager qu’elle attend inlassablement, plane sur son histoire. Mais au cours de ce
» dialogue », une autre vérité se fait jour qu’Elise se refuse à admettre, jusqu’au dénouement… -
Complots sur l’île d’Aix
Bastien, aidé par ses amis, déjouera pièges et complots pour voler au secours de l’Empereur déchu.
Les trois derniers jours de l’Empereur en France sur l’île d’Aix.
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Tanguer
Dans les années 60, l’heure est à l’émancipation de la femme, et même si Marceau gagne de l’argent et veut changer de voiture, Elvire, elle, c’est sa vie qu’elle veut changer. Mais comment s’y prendre alors que tout près, les oiseaux de la volière se moquent de leur lancinant manège ?
Tangage d’une femme dans les années 60, tiraillée
entre son désir de liberté et la vie qu’elle s’est choisie ! -
Parfum de larmes
Bernard regarde sa vie exposée dans son carnet vert comme si elle était déposée dans sa mémoire. S’enchaînent douleurs, doutes et une foultitude de questions enrobées de peurs.
Ce roman nous parle de l’Amour, avec force, avec énergie mais avec lucidité.
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Fatrasie-Zanni
Zizanue : 1 – mauvaise herbe
2 – semer la ‘zizanie) discorde
(dix cordes = 40 stères de bois en Alsace)
C’est assez dire le sérieux du présent ouvrage
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Se défaire
Se défaire, chronique d’une séparation inéluctable dédiée à la mère de l’auteur « dans son exil Alzheimer », est un vrai livre de poésie.
Tout y est juste : l’observation des réalités concrètes (des lieux, du corps), la perception des signes les plus ténus d’un esprit étonné livré à la démence, l’affleurement des souvenirs communs, la vision, à travers le prisme du cœur, d’un passé familial quasi légendaire, tout y est juste, c’est-à-dire simple, pudique, sans emphase.
Au-delà de la relation mère-fille, c’est quelque chose de la condition humaine, de l’universel humain, de l’expérience que fait chacun de nous du lien d’amour et de douleur entre deux êtres, que peint ici Elisabeth Launay-Dolet.
La force y est douceur, intensité dans la mesure, infinie tendresse, absorption de soi dans l’autre. Se défaire est une petite merveille de sensibilité empathique.
J. H. -
Vendée, Terre de cinéma – « Mon » dictionnaire du 7e Art en Vendée
La Vendée est riche en tournages de cinéma, et les références ne manquent pas, permettant même de remonter aux sources balbutiantes du 7e Art : des frères Lumière et l’ère du muet aux Vacances du Petit Nicolas, tourné en 2013 à Noirmoutier, en passant par La terre qui meurt (1925), avec Madeleine Renaud à Sallertaine, La ferme du pendu (1945) à Pouzauges, avec Charles Vanel et Bourvil à ses débuts, Les vieux de la vieille (1960) en pays apremontais et vicomtois avec le mythique trio de
pépés anars Gabin-Fresnay-Noël… -
Délits d’encre n°12
Ce numéro n’est bien sûr pas un pamphlet sur l’actualité bien trop complexe pour ces quelques pages, mais l’occasion de rendre hommage à ceux qui ont et qui vont avec leurs mots briser les menottes de l’état de siège pour faire vivre la liberté, la beauté, la tolérance, la culture, la solidarité, seul rempart véritable contre la laideur et la haine, et surtout seul exemple qui peut donner aux terroristes habitués dans leur quotidien, comme nous désormais aux armes, aux interdits, l’envie de changer de camp.