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Nouvelles lunes, précédé de Chaosmoses
Onirisme, envoûtement, érotisme…
Catherine Andrieu appartient à la race nervalienne des poètes grâce auxquels « le songe s’épanche dans la vie réelle » – irrépressiblement, par coulées, par à-coups.
Sa poésie nous introduit, avec une violence qui lui est propre tout en touchant l’universel de l’inconscient collectif, dans un monde de fantasmagories, où l’être se fait insaisissable, l’identité multiple, et indécise. Dans ce théâtre où l’esprit devient jeu de miroirs, la récurrence est le grand ordonnateur, une récurrence qui n’est pas répétition du même, mais modification de perspective. Le principe de réalité vole en éclats, comme un obstacle méprisable. Avec une générosité sauvage, l’auteur tend à son lecteur un pacte d’irréalité et de vérité.
J. H. -
Fenêtre sur plumes
Au-delà de la cadrature des textes en prose, des vers rimés ou libres, se dégage tantôt une atmosphère pesante de suspense et de mort imminente tantôt une impression de légèreté malgré la fragilité de la vie. Mais toujours demeure en chacun des auteurs la joie de révéler une part de son univers, de partager avec l’autre des mots.
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au delta des paumes
Plusieurs années de silence ont conduit son écriture à un dépouillement rigoureux à l’instar des maîtres chinois auxquels il voue admiration. La problématique de l’écriture et ses mécanismes, la solitude de l’acte créatif, une réflexion sur la place de l’homme dans l’univers sont ses thèmes de préoccupations quotidiens qu’il exprime dans un style souvent coloré d’évocations marines.
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1943 – Des moutons et des loups
Duchemin, employé modèle des chemins de fer français en 1943, se conduira-t-il en salaud, quand malgré lui il sera impliqué dans une opération de Résistance ?
Son pire ennemi depuis l’école, le « chouchou » de ces dames, Jacques Colin, aura-t-il lui le cran d’un héros ?
Amédée, le maire du village, parlera-t-il sous la torture ?
Lucette, sa fille au bec de lièvre, choisira-t-elle entre les deux hommes qui se partagent son cœur ?
Et Lise, la petite juive, sortira-t-elle indemne des mains de la Gestapo ?
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Entre Loire et Mékong
Les grands fleuves du monde ont toujours été source de vie et de richesses pour les Hommes. A travers des textes courts, des poèmes, des photographies, des moments de vie ou de recueillement, Ly-Thanh-Hue a su saisir la force de ces lieux, magiques pour tous ceux qui les fréquentent.
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Délits d’encre n°2
Gavroche : Jacques Phytilis, présenté par Max Alhau
Gribouille : Mes aporties… par Stéphane Beau
Grognard : John Milton – extrait de Pour la liberté d’imprimer sans autorisation ni censure
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Mystères d’un bord à l’autre
A l’occasion d’une dernière enquête à Philippeville, en Algérie, le commissaire Réquéna prend brutalement conscience de l’inéluctable désagrégement d’un monde qu’il croyait immuable, et dont il se sent désormais exclu.
Ce cheminement intime, qui mène de la joie de vivre à la désillusion et l’amertume, d’un bord à l’autre des convictions profondes du commissaire, va le déterminer à se rendre de l’autre côté de la Méditerranée, en métropole.
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Délits d’encre n°3
Ce clochard céleste crache ses mots à la face des carriéristes. Ce n’est pas un petit chien-chien qu’on cajole ! Il n’a pas la folie des vaches sacrées.
Une mise à la question de notre existence, une satire du conformisme qui nous fait sacrifier la dignité au confort. Diogène n’est pas soluble dans la norme dominante. Les boulets rouges de ce franc-tireur 25 siècles après, donnent encore le tournis en moquant notre vacuité et fatuité…
Les coauteurs : G. Barnier, N. Chevarin-Maignal, C. Fabre, D. Fouilland, C. Goumaz, N. Robisco sont professeurs de philosophie en général.
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Le gamin de la rue Dutertre
Ernée est une petite ville provinciale située à une vingtaine de kilomètres de Fougères. Davantage nourrie des coutumes bretonnes que de celles du Maine, elle s’est développée grâce la puissante industrie de la chaussure à la fin du XIXe siècle. Cette activité a d’ailleurs fini par prospérer démesurément, déborder, au point d’envahir en quelques années la petite cité mayennaise, pour s’y établir en maîtresse des lieux durant une centaine d’années, puis de décliner, avant de disparaître complètement, vers 1980, terrassée par la crise économique.
Né aux frontières de la ville et de la campagne, je me suis toujours senti à la fois citadin et proche de la nature. D’un côté, il y avait l’agitation de la cité au moment des sorties d’usine, de l’autre un monde rural, silencieux et secret, ancré dans ses coutumes ancestrales. Deux mondes contradictoires, déséquilibrés, à la fois si proches et si lointains. Une double appartenance que je revendique cependant haut et fort, tant elle m’a apporté de réconfort dans mon enfance et de liberté dans ma vie d’adulte. -
Cossé-en-Champagne – Vie quotidienne et moments historiques dans un village du Maine 1900-1950
A la fois basée sur ces entretiens et les archives, la première partie de ce livre présente le cadre, la structure sociale, les modes de vie rythmés par les saisons, les célébrations familiales et religieuses.
Une deuxième partie témoigne avant tout de la façon dont les grands événements historiques ont affecté les destins individuels et la vie du village.
Ces expériences personnelles, l’histoire de Cossé en Champagne, reflètent la vie quotidienne des villages mayennais au début du XXè siècle. Un patrimoine humain unique qui mérite d’être partagé.