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La Loire coule à Alger
Un enterrement sous la pluie, une modeste maison sur les bords de la Loire, un homme de cinquante ans au tournant de sa vie… Un peu nostalgiques et empreintes de tristesse, les premières lignes sont le préambule d’une histoire aussi simple que la petite cérémonie mortuaire à laquelle nous assistons. Mais les portes du cimetière à peine franchies, un doute s’installe sur l’identité du noyé.
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Tonio, un parcours au galop
Alors que rien ne le destinait à s’intéresser aux chevaux, Tonio, né en Italie, devient un passionné de courses hippiques. Et malgré les difficultés de l’aprèsguerre et les contraintes de sa naturalisation – il doit partir pour l’Algérie – il devient un entraîneur réputé.
Son parcours au grand galop de San Siro aux bords du Loir nous est raconté dans cette fiction. -
Plus lourd que l’air
1907. L’année de tous les paris pour les Plus lourd que l’air, comme les avait nommés Nadar. Les premiers fous volants s’ingénient à lancer dans le ciel ces nouvelles voies que Gasnier rêve de tracer. Solitaire, tenace et tourmenté, il prend la Loire pour une compagne complice de ses essais. Il y a urgence à conquérir les airs, urgence à inventer.
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D’une famille, l’autre
Dans cet effort de l’imagination pour ressaisir et comprendre ce qu’a pu être la jeunesse inconnue de la mère morte resurgissent ici une époque, des lieux, des gens – ceux-là qui peuplaient encore les campagnes, les bourgs et les faubourgs des pays du Centre, et aussi les beaux quartiers parisiens, dans les années d’après-guerre, et qui ont progressivement disparu du paysage, gommés par la mort ou la modernité. Agriculteurs, valets de ferme, enfants de l’Assistance, bourgeois et petits-bourgeois de province et de la capitale… L’auteur évoque, à travers une foison de personnages, quelques permanences d’une société en constant renouvellement.
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Dans les pas de Gilbert Prouteau
Philippe Prouteau n’a pas oublié de dire au revoir dans ce « testament », avec des mots, d’amour et d’espoir, d’ordre et de passe…
Le Vendéen polémiste délivre dans ce livre posthume des aphorismes, des adages, des proverbes, des sentences et des citations avec une exubérance que l’ége ne lui avait pas fait perdre.
Toutes ses curiosités de poèe sont là, la femme, l’amour, l’infidélité, la nature, la mort aussi, qu’il voyait venir d’un regard goguenard et craintif aussi.
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Un homme en morceaux
Benjamin Boix, trente-six ans, est un peintre qui ne peint plus, un homme épuisé à la mémoire défaillante. Suite à un banal entretien d’embauche, rue d’Alsace à Angers, il prend conscience de son vide. Il décide de peindre à nouveau, retrouver ce qui le constitue, retourner à la source. Fragment après fragment, il reforme le puzzle de son existence avec au départ pour seuls indices un carnet de santé incomplet et cinq balafres lui entourant les chevilles et les poignets.
Benjamin va mener une enquête sur lui-même. Il découvrira un « trou » dans sa vie d’homme, une période refoulée pendant laquelle il était étudiant à la faculté de Rennes. Une période noire et hallucinée où il se rêva peintre avant de finir dans un hôpital psychiatrique.
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Mémoires des combats d’un écrivain-historien
Dans la première partie de cette œuvre, l’auteur raconte son enfance dans le Haut-Anjou pendant la guerre, son parcours d’ouvrier à ingénieur lors de la reconstruction de la France, ses débuts en littérature avec Les prolos, et surtout l’immense succès de Rouget le braconnier, drame authentique qui inspira V. Hugo pour Les Misérables.
Ayant vécu, enfant, les massives fusillades d’otages, dont à Châteaubriant celle de Guy Môquet et d’autres à Nantes et à Bordeaux, sa réussite en littérature l’a incité à des recherches sur ces drames, initiative agréée par les autorités allemandes qui publièrent ses travaux en 1990, dans un livre bilingue.
A partir de là, le Chancelier de l’Ordre de la Libération lui demanda en 1991 de lui remettre un dossier plus complet sur ces événements. C’est le début de la deuxième partie de l’œuvre où Louis Oury révèle les adversités qu’il dut surmonter, que ce soient les menaces de mort reçues par Gilbert Brustlein qui avait exécuté le Feldkommandant de Nantes et les trois tentatives d’assassinat de sa personne. Mais aidé d’Alain Besson qui publiait dans Ouest-France le suivi de ses travaux et leur officialisation, il brisa le black-out protégeant des fictions politiques et des réputations personnelles.
On apprend les tractations du choix des otages par des vichystes, les exagérations et infamies propagées pendant un demi-siècle pour salir la Résistance, les turpitudes incitant Gilbert Brustlein à frapper le leader communiste Georges Marchais à Châteaubriant, la réhabilitation par le PCF de Spartaco Guisco exécuté en 1942 mais dont le corps avait été exhumé du Carré des Fusillés pour insinuer qu’il s’était planqué en Espagne à la Libération, et pour finir on se remémorera l’historique poignée de main réconciliatrice de Michel Jost, président de l’association des familles d’otages, au Résistant communiste Gilbert Brustlein qui avait exécuté à Nantes l’officier ennemi. -
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Femmes
Etienne Tritt, poète et rêveur, nous offre des peintures fragiles, des instants étonnés en guise de partage. Femmes est son troisième livre publié aux Editions du Petit Pavé. Il s’évertue à ne pas s’enfermer dans un style, il explore sans cesse d’autres horizons. Après sa poésie dans Diaphane, sa nouvelle Un Américain à Bourgueil, ce sont des soliloques qu’il nous propose dans cet ouvrage. Sa magie transforme les mots en couleur et son porteplume en pinceau.
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Louis l’idéaliste
Tu n’as jamais rien fait comme les autres, Louis. Qu’on en juge : en 74 ans d’existence, tu auras été, en très résumé, enfant intelligent, jeune soldat enthousiaste, homme d’affaires raté, manifestant de l’Action française, cultivateur normand puis gentleman farmer breton, résistant convaincu, pacifiste militant et journaliste communiste. Mais, toujours, idéaliste sincère, rêveur actif, dont la vie s’est profondément enracinée dans l’histoire en train de se vivre. Presque obligé : tu avais 8 ans en 1900, 22 en 1914, 47 en 1939, 64 en 1956… Toute ta vie, tu as voulu un monde meilleur, tu l’as cherché… de droite à gauche et tu as agi pour tenter de le faire exister.
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Douleur angevine
Maltraitée par son entourage depuis le décès de sa maman, Eglantine s’est perdue. La jeune fille joyeuse et lumineuse qu’elle était ne demande qu’à reprendre sa place.
Comment y parviendra-t-elle ?