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L’hostie de pierre du Faucon Noir – Printemps 1094 – Février 1096 – St-Sylvain d’Anjou
Printemps 1094 : la chèvre du pâtre Sylvain Vaslin déterre une lanière de cuir. La vue de la courroie trouble le frère Cléophas, le vieux maître des novices au monastère du Bosquet, à deux lieues d’Angers. Un jeune moine, Marc, est victime d’une odieuse agression en forêt de Verrières. Février 1096. Le vieux frère Cléophas se repose au manoir que possède l’évêque Geoffroy au bord du Loir. Au domaine de Longchamp débute la reconstruction en pierre de l’ancienne église en bois du monastère du Bosquet. Le pape Urbain II vient à Angers, bénir la nouvelle église de l’abbaye Saint-Nicolas, fondée autrefois par le comte d’Anjou Foulques Nerra, le Faucon Noir. Ce comte terrible qui avait rapporté de ses pèlerinages à Jérusalem de précieuses reliques. À Saint-Nicolas, le pape confie le prêche à l’ermite Robert d’Arbrissel (celui qui fondera plus tard l’abbaye de Fontevraud). Comme deux mois plus tôt au concile de Clermont, Urbain II lance aussi à Angers un appel à la croisade en Terre sainte. Sylvain, son amie Berthille, Marc, Cléophas, Philippe… Dans un contexte historique précis et riche de personnalités fameuses, d’événements réels, des coutumes et des croyances du Moyen-Âge, le roman fait vivre des personnages attachants, témoignant de la vie rurale et monastique des Xème et XIème siècles.
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Dérives Littorales
A quelques heures d’intervalle, Blaise et Nolwenn se précipitent vers Nantes et le littoral atlantique. C’est, pour chacun d’eux, une nécessité surgie des obscurités de l’enfance, une histoire à reconstruire par-delà les blessures et les manques… A quelques mois d’intervalle, l’auteur a fait naître Blaise et Nolwenn sur l’écran blanc de son ordinateur. Sans se douter que ses personnages allaient petit à petit prendre possession de lui, l’entraîner dans une dérive sans échappatoire… On a beau le vouloir ou y être encouragé par l’air du temps, il semblerait que l’on ne puisse s’affranchir du récit de soi… Dérives Littorales est le quatrième roman de François Bossis, qui a obtenu le prix des écrivains de Vendée 2008 pour son roman La tentation de la mer.
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Une Heure à Tuer et autres nouvelles noires
Une heure à tuer regroupe douze nouvelles d’un jeune auteur remarquable, pour la plupart déjà primées.
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Contes Corses
La Corse par sa culture, sa tradition, son histoire, intrigue depuis toujours. Comment ne pas apprécier alors de pénétrer dans son imaginaire par le biais des contes traditionnels.
A traverser l’histoire de Bianca Neve à Résula Rossa, du Petit cochon rouge, le souvenir du Fullettu ou d’une comptine populaire, en version française et en version corse, chaque lecteur s’imprégnera avec plaisir de cette culture insulaire.
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Méyo, chronique d’un village africain
Il y a Aubin, devin-guérisseur et boy du cercle européen, Ada une adolescente victime d’une malédiction héréditaire, Jean-de-Dieu, le jeune poliomyélite qui se déplace à la force des bras, Frère François, intendant de la mission catholique, féru de mécanique et grand alcoolique devant l’éternel. Il y a les Noirs du Bwiti, le culte animiste solidement enraciné, et les Blancs du cercle européen à l’avenir incertain. Mais le personnage principal de cette » chronique » est Méyo, un village d’Afrique équatoriale au cours des années 1970, semblable à des milliers d’autres avec ses quartiers éparpillés, son fleuve, la brousse alentour et l’empreinte tenace de la colonisation.
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Promenade en luttes, version intime, avec classes.
« Promenade en luttes, version intime, avec classes. » n’est pas un, mais trois romans sous une même couverture. Entre autobiographie, autofiction, fiction et mémoires, ces textes racontent tous la même chose : la persistance, dans l’esprit d’un auteur, de ses vieux combats, de son esprit de contradiction, de ses luttes, passées, présentes, futures, de l’esprit de lutte, du poing toujours levé. très court résumé des histoires En théorie, après la lecture de ces textes, vous devriez en savoir un peu plus sur moi. Vous y apprendrez que je fus un jeune soixante-huitard, l’un des rares restés fidèles aux idéaux de cette époque, que je suis passablement révolté, que je suis un artiste, mais aussi une femme, aveugle, ou bien une femme de la haute, ou bien encore un fils d’industriel assez peu scrupuleux. Vous y apprendrez, finalement, que « je » est un « auteur ».
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L’amour n’est pas sous le marbre blanc – Le bonheur d’Ida
Ida jeune fille. Ida mariée, mère. Et puis Ida grand-mère. En toutes circonstances, malgré les épreuves pénibles, elle gardera toujours un sens aigu du bonheur.
Sa fille Sabine et Louis, son gendre, partiront en vacances pour la première fois. Ils ne reviendront jamais, ne laisseront aucune trace. Leur destin sera surprenant. Ida élèvera seule leurs deux enfants. Elle ne parlera jamais des raisons du départ de son mari, Antoine.
Louis disait de son fils, bébé, qu’il était grognant. L’enfant pleurait peu, mais émettait en effet des grognements, comme si vivre lui était déjà un fardeau. Lucien serait-il heureux un jour ?
Morgiane, sa sœur, chanteuse célèbre, dans les paroles de son dernier succès, Taj Mahal, ne parle-t-elle pas d’un homme cher à son cœur, voué à un destin particulier, inaccessible ? Mais leur union ne mourra jamais. « Mon âme vit dans ton âme. L’amour n’est pas sous le marbre blanc. » -
Dans le port tout est bon
Une enquête policière, des événements imaginaires (mais possibles), dans une ville authentique (on la reconnaîtra) avec des noms de rues parfaitement identifiables (accueillantes).
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un ciel simple
Un ciel simple, de Nicolas GILLE, frappe d’abord par
la virtuosité, la maîtrise, l’audace de son auteur, qui ne
craint pas d’y faire régner sans partage et sans faiblesse une
forme fixe, le sizain, renforcée par un système de rimes
d’une symétrie sans failles. Mais ces poèmes, si solidement
construits, sont de surcroît dotés d’une grande souplesse
syntaxique et prosodique, d’une légèreté, d’une élégance,
d’une grâce stylistiques des plus rares. Le fond n’est pas
moins sensible, suggestif, mystérieux, habité, fraternellement
aristocratique… en un mot ? miraculeux ? que les vers
sont magiques. Un ciel simple s’impose comme un recueil
d’une exigence magnétique et envoûtante.PRIX HEREDIA (poésie) de l’Académie Française