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Puisqu’il faut le dire, puisqu’il faut le faire Je vais arrêter de me taire Joindre ma voix au cortège funéraire Faire l’éloge ému et sincère D’un homme debout dans la lumière D’un père D’un frère D’un maire Hommage à Aimé Césaire Notre poète légendaire Ali Babar Kenjah
5,00 €
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« Aucun destin n’est tracé ». Tel est l’acte de foi qui confère une unité de sens à ce recueil de trois nouvelles.
Jacques Macé y croit. D’autant plus lorsqu’il aide, par des stages d’art dramatique, de jeunes adultes en difficulté à quitter un rail et à s’engager sur un autre. Tout est affaire de rails. Des lignes divergentes mais qui, par chance, finissent par se croiser. Mais placer, sur le papier, des personnages imaginaires sur des rails imaginaires, c’est plus facile, non ? En tout cas plus ludique.
Ludique, la transmutation d’une marâtre en sainte dans Macocha, avec son corollaire croustillant d’ironie : le chérubin transmuté en petite peste !
Ludique, dans Chant sémantique, la descente subite de l’art, de son langage universel et de ses joies, sur un pauvre grabataire d’hôpital et sa femme, que tout, jusqu’alors, condamnait à la médiocrité.
Ludique, enfin, dans L’accolade, la rencontre entre le clone de Martin Luther King et le clone de… Mais, si tout était dévoilé ici, serait-ce aussi ludique ?
10,00 €
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Installé depuis dix ans à Bourgueil, le poète Etienne Tritt publie ici sa première nouvelle. Cet exercice de style lui va bien. Il nous balade dans un univers de couleurs, de saveurs qui sont l’essence même de Bourgueil.
Etienne Tritt utilise le prétexte d’une histoire d’amour pour nous faire découvrir l’atmosphère de cette cité longtemps angevine. Il flotte dans l’air la lumière des vignes, la clarté des pierres de tuffeau, pour toile de fond à cette aventure de deux êtres qui se cherchent. Pour l’auteur l’amour est partout où nous savons l’entrapercevoir. A chacun l’envie de le reconnaître ou pas.
10,00 €
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Avant de répondre à cette abyssale interrogation, lisez Méme au rang d’homme, pour partie auréolé de la même distinction du Prix de Poésie Paul Fort en 2008, où l’humour, cette « politesse du désespoir », côtoie la nostalgie et la gravité.
Alors, routine ?
10,00 €
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Au coeur des années soixante et de leur contexte mouvementé, Josette essaie tant bien que mal de se construire une vie heureuse. Elle doit faire face à la fois au machisme du patronat et à ses amours brisées. Elle trouve alors refuge auprès de ses amitiés fidèles et oublie ses peines grâce à ses rencontres passionnées. Après Mon Anjou des années cinquante, nous retrouvons le personnage de Josette sous un nouveau jour, à une époque nouvelle, pleine de force et de passion. L’héroïne nous entraîne une fois de plus dans Angers et sa région. Le travail à la chaîne, la guerre d’Algérie, les syndicats, les grèves de mai 68 : rien n’est oublié dans ce véritable témoignage historique d’une société en pleine ébullition. L’auteur, Ginette Riou nous offre pour la seconde fois une tranche de vie que l’on croque à pleines dents. Ceux qui ont aimé le premier volet se plongeront avec délices dans ce nouvel épisode écrit pour raconter une jeunesse très différente d’aujourd’hui.
14,00 €
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Elle est née dans la boue du chantier du Transsibérien. Elle a grandi avec la révolte de son peuple. Elle partage les espoirs et les désillusions des combattants de la liberté, sous la protection d’un oiseau de métal rouge. Dans ce roman à l’écriture ciselée, Claude Burneau réhabilite l’esprit de révolte, avec ses certitudes et ses doutes, dans la confrontation de l’individu au pouvoir politique, mais aussi dans une autre confrontation, plus intime : celle du corps à la tyrannie des sentiments. Un roman qui invente, dans la plaine russe et les usines de Petrograd, une nouvelle nuance de rouge : le rouge Nina.
18,00 €
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Cette histoire n’est pas un conte de fée. Toutefois, n’y ferait-elle pas penser un peu ? Angèle a rêvé d’un singe bleu se balançant sur une liane dorée, parmi des fleurs géantes, multicolores. Et un jour, elle assure qu’un singe, un vrai, est apparu dans le figuier de la cour. Elle lui a déjà donné un nom : Ozou. La petite fille a douze ans, elle vit avec sa grand-mère dans un village troglodytique, en Anjou. Sous la maison et le terrain qui l’entoure, les immenses caves étaient habitées jadis. Angèle imagine souvent cette vie passée. Mais aussi, elle invente des histoires. Ne prétend-elle pas avoir vu un fantôme, et un petit homme vert ? Bien sûr, la grand-mère ne croit pas une seconde à l’existence d’Ozou. Angèle a trop d’imagination, pense-t-elle. Certes, sa petite-fille a vu des singes, mais uniquement au parc zoologique. Ozou n’est-il pas au cœur d’un rêve ? Et s’il était-là, aujourd’hui ? Vraiment. Alors, que deviendrait-il ?
12,00 €
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Rien ne prédisposait François Gabriel, obscur employé d’une travail niortaise, quinquagénaire solitaire, célibataire endurci, amoureux de sa ville, de son quartier de la colline Saint-André, de son chat et de la beauté des femmes dont il est un fervent admirateur mais peu le complice, à être mêlé à une affaire policière qui allait le conduire en prison et bouleverser cette saison estivale qui menaçait d’être semblable aux autres. A travers le regard croisé de plusieurs personnages, le lecteur est invité à revisiter la ville de Niort et ses alentours, à suivre les rebondissements de cette intrigue qui ont bien failli être fatals à Gabriel dont la naïveté n’a d’égale que la discrétion.
18,00 €
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9 enjeux environnementaux pour la planète 56 articles revus et corrigés du magazine Lignes d’Horizons Des interviews, les « brèves de l’écologie » Une présentation de l’association Terra Nova.
16,00 €
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Cette suite poétique est prenante en ce qu’elle dispense un itinéraire de vie, le nôtre aussi sans doute. D’abord une fantaisie ensoleillée, où des images insolites et heureuses surgissent. Une musique insistante dit celle des paysages pacifiés-non-apaisés, une nature enchantée et vertigineuse, où l’océan offre, comme une leçon, l’attente éternelle de ses ammonites vivantes. Mais cette lucidité matérialiste doit dépasser ses propres angoisses, jusqu’au « dernier sursaut », car bientôt les « cambrures » de la jeunesse, que répètent les courbes calligraphiées par un ami arabe, font place à « l’échine droite » de l’adulte, aux traces déposées de ses combats, à la fureur des causes justes. L’approfondissement s’accomplit : la fugacité d’écrire dans l’objectivité grave a réussi à capter un imaginaire foisonnant au départ, et à l’unifier.
16,00 €
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Ce livre invite le jeune lecteur à porter un regard différent sur les personnages, les lieux, les monuments qu’il connaît, qu’il voit parfois quotidiennement sans se rendre compte qu’ils sont chargés d’Histoire, de cette Histoire à laquelle ont peut-être participé ses aïeuls.
14,50 €
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Dans la première nouvelle, Rue du Pont-Saint-Père, située dans la Bretagne de 1910, c’est la foi qui porte chacun. Pour Augustine Adam, ce soir-là, dans la neige, cette rue si familière va se révéler un calvaire jusqu’à son propre seuil où elle va ériger sa destinée en héroïne de l’ombre.
La seconde nouvelle, qui donne son nom au recueil, se déroule en Touraine sur fond de Première Guerre mondiale. Mathilde, qui doit arracher chaque jour son travail et son pain, n’a sans doute pas la charité d’Augustine, mais son combat n’en est pas moins violent, et sa résistance farouchement résolue. Pour elle, mais surtout pour sa fille qui n’a plus qu’elle, son père paralysé, et « sa grand-mère pour de mine mais qu’elle aime pour de vrai ».
Enfin dans la dernière nouvelle, Les deux boutiques, une petite ville de Normandie tend des rets insolites sur une farce bourgeoise et bouffonne aux couleurs Belle époque.
16,00 €