• Sous l’uniforme noir des Khmers rouges

    En conflit avec le régime pro-américain du général Lon Nol parvenu au pouvoir au Cambodge dès 1970, Kho Vani, pharmacienne cambodgienne formée en France, rejoint le maquis khmer rouge en avril 1971 en compagnie de son mari Chorn Hay et d’un certain nombre d’intellectuels. Tenue au silence et au secret, elle survit et accouche seule en pleine forêt tropicale.
    La victoire des Khmers rouges de 1975 occasionne son retour à Phnom Penh, évacuée de ses millions d’habitants. Le régime marxiste agraire et l’Angkar (son armée secrète) règnent par les sévices, tortures, séances d’autocritique, désinformations et délations.
    Quand les Vietnamiens envahissent le Cambodge en décembre 1978, elle fuit avec son fi ls vers la Thaïlande pour essayer de rejoindre l’Europe mais est rattrapée par le destin qui l’emporte à Pékin puis à Paris, enfin en Corée du Nord.
    « Nous ne sommes que des fétus de paille emportés par le vent » aime-t-elle dire.

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  • Ma liberté de parole

    « Je dis ce que je pense. Je l’ai fait toute ma vie, et ça fait avancer les choses ! » Le franc-parler de Mylène Canevet convainc ou agace. Abrupt, mais sincère, il donne toujours à réfléchir.

    Son enfance a forgé la personnalité de Mylène. Sa naissance, déjà, n’est pas la bienvenue et la petite fille puis l’ado seront ballottées d’une famille, d’une ville, d’un pensionnat ou d’une école à l’autre. « Souvent, j’en ai bavé, mais je ne regrette rien », résume-t-elle. Son entrée dans l’âge adulte l’amène à découvrir l’indépendance, la Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC), la CFDT, les grandes amitiés… et son mari – 50 ans que Jean-Yves et elle se sont épousés. Lancée à plein régime dans l’univers associatif et l’éducation populaire, Mylène incarnera pendant de longues années l’association « Vivre Ensemble » à Trélazé. Elle va y accompagner un nombre incroyable de femmes puis de jeunes. Ce sera, simultanément, l’engagement politique, via le Parti socialiste.

    Cet ouvrage fut écrit avec la complicité d’Yves DURAND, ancien journaliste du Courrier de l’Ouest et de RCF Anjou. Également ex-chroniqueur à La Croix, il est membre de l’Académie des Sciences, Belles Lettres et Art d’Angers (49).

    20,00 
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  • Les chants de ma forêt

    Julien PAPP, l’auteur de ce récit autobiographique, plus habitué en historien à fouiller les destins collectifs qu’à pratiquer l’introspection, voudrait apporter ici, audelà des éléments personnels, un témoignage sur la vie d’une famille paysanne dans la Hongrie orientale de l’après-guerre et sur ses propres tribulations dans ce pays puis en France, à partir des années 1960.

    L’ouvrage comporte de nombreux documents et intègre de larges passages des souvenirs racontés par le père de Julien Papp, donnant notamment un aperçu sur la débacle de l’armée germano-hongroise au printemps de 1945. Cet itinéraire est un exemple de processus spontané d’intégration, qui a laissé peu de place à une vie d’émigré, « avec la détestable schizophrénie de cette catégorie de gens ».

    26,00 
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  • Chemins et mémoires aux Editions du Petit Pavé

    Chemins et mémoires

    L’auteur trace le cadre de son enfance, ses origines ouvrières dans cette vallée de l’Ondaine où l’habitat raconte l’histoire de la mine et de l’industrie, le choc des cultures qu’il éprouve lorsque, pensionnaire, il intègre l’institution Victor de Laprade.

    Puis, au travers de ce conflit culturel, il décrypte l’ensemble de sa vie d’adulte, son parcours professionnel, son engagement dans l’éducation populaire, et lit les grands changements de la société qui interviennent au cours du dernier demi-siècle.

    22,00 
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  • La Planète des Z'u aux Editions du Petit Pavé

    La Planète des Z’u

    Trois ambiances différentes, mais des comportements et des spécimens très semblables : luttes mesquines
    pour un soi-disant pouvoir, frustrations, isolements, machisme, mais aussi recherche désespérée de considération, d’affection, tristes sires côtoyant de joyeux drilles, profs consciencieux au milieu de tire-au-flanc organisés…
    Tout un monde de Z’u s’agite sous nos yeux, le plus souvent à l’écart du monde réel. Il existe donc bien une  » planète des Z’u » qui se décline sur tous les continents, attachante mais un brin décalée.

    25,00 
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  • Mémoires des combats d'un écrivain-historien aux Editions du Petit Pavé

    Mémoires des combats d’un écrivain-historien

    Dans la première partie de cette œuvre, l’auteur raconte son enfance dans le Haut-Anjou pendant la guerre, son parcours d’ouvrier à ingénieur lors de la reconstruction de la France, ses débuts en littérature avec Les prolos, et surtout l’immense succès de Rouget le braconnier, drame authentique qui inspira V. Hugo pour Les Misérables.
    Ayant vécu, enfant, les massives fusillades d’otages, dont à Châteaubriant celle de Guy Môquet et d’autres à Nantes et à Bordeaux, sa réussite en littérature l’a incité à des recherches sur ces drames, initiative agréée par les autorités allemandes qui publièrent ses travaux en 1990, dans un livre bilingue.
    A partir de là, le Chancelier de l’Ordre de la Libération lui demanda en 1991 de lui remettre un dossier plus complet sur ces événements. C’est le début de la deuxième partie de l’œuvre où Louis Oury révèle les adversités qu’il dut surmonter, que ce soient les menaces de mort reçues par Gilbert Brustlein qui avait exécuté le Feldkommandant de Nantes et les trois tentatives d’assassinat de sa personne. Mais aidé d’Alain Besson qui publiait dans Ouest-France le suivi de ses travaux et leur officialisation, il brisa le black-out protégeant des fictions politiques et des réputations personnelles.
    On apprend les tractations du choix des otages par des vichystes, les exagérations et infamies propagées pendant un demi-siècle pour salir la Résistance, les turpitudes incitant Gilbert Brustlein à frapper le leader communiste Georges Marchais à Châteaubriant, la réhabilitation par le PCF de Spartaco Guisco exécuté en 1942 mais dont le corps avait été exhumé du Carré des Fusillés pour insinuer qu’il s’était planqué en Espagne à la Libération, et pour finir on se remémorera l’historique poignée de main réconciliatrice de Michel Jost, président de l’association des familles d’otages, au Résistant communiste Gilbert Brustlein qui avait exécuté à Nantes l’officier ennemi.

    24,00 
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  • Des Braises sous la glace - La saga Cesbron aux Editions du Petit Pavé

    Des Braises sous la glace – La saga Cesbron

    Depuis sa plus tendre enfance, Fabien Cesbron nourrit une véritable fascination pour le froid. Une passion brûlante qui trouvera son écho bien des années après, dans les bras de la femme aimée. Dès lors, il n’aura plus qu’une seule obsession : concilier son génie inventif qui le pousse sans cesse vers de nouvelles découvertes et le désir de mener une vie de famille heureuse et épanouie. Ainsi naîtra en 1911 cette petite travail à l’origine d’une formidable aventure industrielle. Un pari fou que devra reprendre son fils Jacques qui fera tout pour préserver l’héritage paternel, malgré les sinuosités de l’histoire, les tragédies familiales et les bouleversements sociaux. Le labeur acharné, les sacrifices, et les décisions audacieuses permettront-ils à Jacques-Antoine, petit-fils du fondateur, d’affronter les nouveaux défis et de faire de cette société le premier groupe français dans le domaine de la climatisation et du froid industriel ? Une saga familiale d’un siècle, une histoire entrepreneuriale, une travail artisanale devenue Groupe national leader : son centenaire donnait une belle occasion de retracer le chemin des 3 générations, des dirigeants et de leur famille, et de certains de leurs collaborateurs. C’est ce que j’ai voulu faire en confiant le micro et la plume à Yves et Marc, qui ont su avec leur tact et leur sensibilité, en montrer toute la valeur. Ils ont eu le talent d’y ajouter l’humour et l’imagination, le suspens et les détails piquants… mais toujours basés sur des faits réels, eux-mêmes reliés à l’Histoire, qu’elle soit angevine, nationale ou internationale, scientifique ou politique. Un autre but était de montrer le merveilleux métier de frigoriste, son évolution continue, et toutes les opportunités qu’il a données et continue à donner aux jeunes (et aux autres !) qui s’y investissent. Un cahier complémentaire permettra à ceux qui veulent aller plus loin que le roman historique, de découvrir et mieux comprendre les étapes successives franchies par cette travail, les étonnantes technologies de transfert de chaleur, si différentes des techniques de combustion des autres métiers de l’énergie. mais aussi et surtout les hommes clés, majeurs, ou représentatifs des forces incontournables du socle de l’travail. Jacques-Antoine Cesbron

    24,00 
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  • Une vie pour... Ici et lé-bas

    Une vie pour… Ici et là-bas, solidaire

    En un temps de remise en cause de nombreux acquis des luttes de libération individuelle et collective et alors que les engagements solidaires deviennent toujours plus urgents, le récit de vie d’Alain Desjardin s’impose par sa clarté. Et par sa façon de dire  » je » tout en faisant confiance aux autres. S’y dessine une volonté de quitter la résignation pour émanciper la pensée vers toujours plus d’humanité. Originaire de la Somme, l’auteur y fait, enfant, l’expérience de la Seconde Guerre mondiale et celle d’un travail de damné dans le monde du maraîchage sous l’autorité de son père. Pour y mettre de la distance, il choisit les parachutistes mais le conflit en Algérie et l’expérience coloniale provoquent en lui un vrai séisme. Temps de ruptures décisives et volonté d’une autre vie : Alain Desjardin devient ouvrier, militant syndical et acteur de l’éducation populaire. L’implication nourrit des choix où va primer le collectif : Mai 68, Larzac et Lip, Confédération ruraliténe, Les Verts, Accueil-ruralité (pour un tourisme plus conscient, des échanges dans l’équité), soutien actif aux Sahraouis et au sursaut polynésien contre les diktats nucléaires.  Des combats pour la dignité qui intègrent aussi les valeurs de l’écologie politique. Respect de soi, respect de l’autre : le travail de mémoire, ici, évoque toute une aventure, celle d’un engagement permanent pour la vie. Un parcours jamais raisonneur, surtout pas donneur de leçon, et où se trame de l’espoir.

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