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Aller Simple
L’homme qui part voyage seul.
Qu’il monte dans un train ou un avion, ou méme dans un corbillard. Parfois, comme dans une de ces nouvelles, il use de moyens de transport plus étranges. Et il arrive que cela ne soit que virtuel.
Bien sér, il est des voyages plus tragiques que d’autres. De plus désespérés. Mais humour et fraternité montrent toujours un sourire discret, méme si, chaque fois, l’histoire et la vie s’achévent en méme temps.
De Léon, pour qui ses amis se sont donné tant de peine, en pleine canicule, jusqu’é Fernand, parti retrouver un amour de jeunesse en récitant des vers de Walt Whitman, on croise dans ces récits aussi bien un ancien cambrioleur qu’un marathonien déchu, un joueur d’orgue de Barbarie qu’un mécanicien, détestant les voitures.
Dans ces nouvelles, le voyage est toujours un< é aller é vers l'inconnu, vers des réves souvent impossibles ou inachevés. Et il n'est pas toujours nécessaire d'aller loin. Voyager, c'est d'abord partir... Souvent, ici, sans retour. Un aller simple. -
Sur le Caillou, pérégrinations en Mélanésie
Plusieurs années se sont écoulées depuis mon séjour sur le Caillou é nom affectueusement donné par ses habitants é la Nouvelle-Calédonie. Aux antipodes de mon quotidien, j’ai pérégriné avec joie dans ce petit coin du Pacifique, réel et imaginaire. Ce n’est pas l’exotisme au sens vulgaire qui a fait de ce séjour une expérience inoubliable, mais le déplacement de mon point de vue et, par conséquent, de mon regard.
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Et la vie continua
Entre réve et réalité, quelques promenades é la rencontre des étres et des choses qui emménent le lecteur dans un univers au goét de terroir, et qui prend parfois des colorations fantastiques.
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L’état de grâce
Dans le cours du temps et de l’existence, ne sommes-nous pas parfois victimes d’une réalité que les événements se chargent de modifier ? Dès lors, nous perdons pied, nous sommes confrontés à des situations que nous ne maîtrisons plus. Ces nouvelles, dans leur dimension fantastique et souvent tragique, nous rappellent que la logique rassurante est souvent battue en brèche par l’insolite, l’inattendu. Les personnages de L’Etat de grâce peuvent attester de telles surprises.
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Mathilde et les autres
Dans la première nouvelle, Rue du Pont-Saint-Père, située dans la Bretagne de 1910, c’est la foi qui porte chacun. Pour Augustine Adam, ce soir-là, dans la neige, cette rue si familière va se révéler un calvaire jusqu’à son propre seuil où elle va ériger sa destinée en héroïne de l’ombre.
La seconde nouvelle, qui donne son nom au recueil, se déroule en Touraine sur fond de Première Guerre mondiale. Mathilde, qui doit arracher chaque jour son travail et son pain, n’a sans doute pas la charité d’Augustine, mais son combat n’en est pas moins violent, et sa résistance farouchement résolue. Pour elle, mais surtout pour sa fille qui n’a plus qu’elle, son père paralysé, et « sa grand-mère pour de mine mais qu’elle aime pour de vrai ».
Enfin dans la dernière nouvelle, Les deux boutiques, une petite ville de Normandie tend des rets insolites sur une farce bourgeoise et bouffonne aux couleurs Belle époque.
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La Carte postale et autres nouvelles venues d’ailleurs
« Lorsque j’étais enfant, je croyais que certains arbres pouvaient se transformer en croque-mitaines ou que c’étaient des croque-mitaines déguisés en arbres, pour effrayer les enfants. Mais aussi les grands, hantés par les dires d’antan. Tels les épouvantails destinés aux oiseaux qui peuvent aussi bien, de loin, impressionner les humains. »
De Toulouse à Paris, de l’Anjou à New-York, l’auteur nous invite à voyager dans l’intimité de ses personnages, entre grandes rêveries et petits tracas du quotidien
Jacqueline Janin signe ici son troisième livre, en forme de lettre, faite de différentes histoires, vécues ou non, anciennes ou plus récentes, empreintes d’imaginaire comme de nostalgie ; de tendresse aussi.
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La Loire dans tous ses ébats, Une déambulation autour de la crue de Bréhémont en 1856
…Comme un coursier rapide et dévorant l’espace,
La Loire précipite à grand bruit dans les champs,
Ses flots remplis d’écume, et brise avec audace
Les plus puissants remparts, devant elle impuissants,
Le torrent a passé… Ces plaines sont stériles ;
Pas un étre vivant sur ces lugubres bords…Rouillé-Courbe,
Inondations d’Indre-et-Loire,
Tours, 1858 -
La Pente raide d’un été
Après son roman « Petite histoire subjective et romancée de la pèche à la truite en France » et l’édition de son recueil de nouvelles « Le géant heureux », Pascal Pratz a choisi de réunir sous la même couverture deux longues nouvelles, deux courts romans, qui décrivent, au fil des pages, la lente coulée de la lave rouge vif de la vie le long de la pente des circonstances fortuites. Ce liquide plein de feu qui dévale, parfois ralentit, parfois s’égare, mais toujours ravage ce qui se trouve sur son passage.
Une littérature de rouge et de noir, comme les deux péles de l’existence. -
Parti sans laisser d’adresse
Manœuvre, routier, routard puis journaliste, Philippe Gilbert est nouvelliste par goût. Son écriture est musclée, pas virile mais nerveuse, avec une manière de dire forte. Ses histoires, légères mais graves, s’offrent dans un large éventail. Mi- fiction, mi- journal de bord, parfois conte, parfois chapitre inachevé, ou encore forme d’article de presse, ces histoires nous bercent à travers quelques pays et villes qu’il a visités : Yamoussoukro, Anvers, Amsterdam, Moscou… mais aussi en Charente-Maritime et en Vendée, où il vit. Il admire Céline, Bukowsky, Jean Hougron, Dino Buzzati, Henri Callet, Ella Mallard… et Gilbert Prouteau, dont il est un disciple.
Parti sans laisser d’adresse est son premier recueil et comprend 16 nouvelles.
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Pour une histoire de soleil
L’auteur a déjà été entre deux vies ; souvent. Cette fois, elle pensait avoir arrêté ses pas dans ce sud- ouest devenu sien, à cause d’un vieux hasard. Le destin en décide autrement. Elle va le quitter définitivement pour L’Anjou qui la rapproche de ses enfants. La nostalgie, déjà, s’insinue parmi les incertitudes et rend la traversée difficile. Chaque étape qui en réduit le temps devient une épreuve Comme autant de nouvelles à vous conter.
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