• Les marins de la flottille de la Commune de Paris

    1871. La France de Napoléon III vient de perdre à Sedan la guerre contre les Prussiens. Un nouveau régime se met en place pour négocier l’armistice. Mais, plusieurs ville de France refusent cette défaite et ce gouvernement illégitime, fondant ci et là des Communes indépendantes. La Commune de Paris va alors devenir de mars à mai 1871 un symbole de la révolte populaire et des principes d’auto-gestion.
    Si de nombreux ouvrages expliquent et étudient cette période, ainsi que les hommes et femmes qui ont porté cet idéal nouveau, certains aspects restent encore à mettre à jour. Qui imagine qu’une flottille a été mise en place, composée de plusieurs batteries, canonnières, chaloupes… ? Que de simples Parisiens sont devenus marins sur la Seine ? Qu’un ministre de la Marine a été nommé par la Commune de Paris ?

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  • Les oublié(e)s de Bessonneau

    Bessonneau fut une entreprise gigantesque, construite puis détruite, en plein cœur d’Angers, de quoi marquer l’imaginaire social d’alors. Pendant presqu’un siècle, cette aventure mythique allait imprimer le paysage urbain angevin, la vie angevine. On travaillait chez Bessonneau. On vivait au côté de Bessonneau. On suait et souffrait pour Bessonneau. L’histoire de l’entreprise, dont le nom résonne toujours dans la mémoire des Angevins, est parfois méconnue, même si souvent étudiée. Mais il ne s’agit pas ici d’une nouvelle étude historique sur ces établissements qui ont participé à l’Histoire d’Angers à partir du milieu du XIXe siècle, mais plutôt d’un regard social sur celles et ceux qui ont fait cet empire : ces patrons, père et fils, puis gendre, image parfaite du patronat de leur temps ; mais aussi, et surtout, ces ouvriers, hommes, femmes et enfants, dont la vie (travail, loisir, éducation…) était rythmée par « Bessonneau ». L’histoire également d’un lien ambigu entre ces établissements et la ville d’Angers : liens économiques, mais aussi politiques, problématiques d’urbanisme, de transports, d’infrastructures. Un regard nouveau sur l’envers du décor…

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  • Le destin des Juifs en Anjou (1940-1944)

    Le 20 Juillet 1942, 872 hommes, femmes et enfants, parce qu’ils étaient juifs, furent envoyés par le convoi numéro 8 de la gare angevine vers Auschwitz.
    Dans le dispositif de l’occupation nazie en France, Angers est une ville essentielle. C’est pourquoi on y regroupe les Juifs raflés dans tout l’Ouest (dont 43 à Angers). Ainsi le convoi n°8 occupe une place particulière parmi les 77 convois déportant les Juifs de France vers les camps d’extermination. C’est en effet le seul en France, parmi les six prévus, à être parti directement de province.

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  • Paris, capitale d’un empire colonial

    Vous apprendrez ainsi… comment a été financée la construction de l’actuel palais de l’Élysée en 1720 ; qu’une statue inaugurée en 2022 évoque les exactions commises aux Antilles en 1802 par l’armée de Bonaparte ; qu’un monument imposant glorifie un homme surnommé « général maziaka » (le Cruel) à Madagascar ; l’identité de l’homme qui a défendu le ciel de la capitale pendant la Première Guerre mondiale ; pourquoi a été construite la mosquée de Paris ; que la façade d’un édifice Art déco proche de la Madeleine figure les animaux de tout l’empire colonial français ; que Hô Chi Minh est venu trois fois ici avant une guerre tout à fait évitable ; que la guerre d’Algérie s’est aussi déroulée en partie à Paris…

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  • L’engagement mémoriel

    Hélène Cabrillac, fille de Résistant, voit son père arrêté en 1943. Louis Legendre sera conduit en prison, torturé puis envoyé au camp nazi de Bunchenwald.
    Hélène avait trois ans et demi en avril 1945, lorsqu’elle comprend que son père ne reviendra pas. Ce drame la marquera à vie et la conduira à témoigner et poursuivre le devoir de mémoire des ces hommes et femmes disparus dans leur combat de Résistant. Elle devient vice-présidente de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation, et membre du jury du CNRD (Concours National de la Résistance et de la Déportation). C’est dans ce cadre qu’elle rencontre les élèves du lycée Saint-Benoît d’Angers, récompensés pour leur travail sur Les fusillés de Belle-Beille (paru aux éditions du Petit Pavé en 2020).

    C’est cette même équipe pédagogique qui a accompagné des élèves du lycée dans la réalisation de cet ouvrage, revenant sur le destin de Louis Legendre, sur leur rencontre avec Hélène Cabrillac, et la participation à un travail d’hommage aux derniers Résistants disparus ces dernières décennies.

    Un ouvrage complet qui à travers une rencontre et l’engagement d’enseignants revient sur le pourquoi de la nécessité de se souvenir du passé, de notre Histoire, sur l’importance du témoignage et la nécessité de conserver la mémoire de ces époques si sombres.

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  • Exode et Résistance

    Exode et Résistance aux Ponts-de-Cé

    Mai-Juin 1940, des mois qui évoquent des heures tragiques au niveau national mais qui ont aussi laissé de sombres souvenirs au plan local. C’est ce que cette étude veut rappeler plusieurs décennies après les faits, à partir de témoignages et sources de l’époque.
    Pour beaucoup ce fut ici, aux Ponts-de-Cé, le passage de la Loire pendant l’exode que le poème C de Louis Aragon évoque peut-être encore pour certains. Ce que l’on connait moins c’est le
    combat des tirailleurs sénégalais du 19 au 21 juin 40 rapidement occulté alors que la lutte des cadets de Saumur à quelques kilomètres de là a pris valeur de symbole national.
    Il ne s’agit en aucun cas de rivaliser, de comparer ces deux lieux angevins de résistance militaire mais plutôt, par devoir d’histoire, de ne pas oublier le combat héroïque de ces combattants d’Afrique dont quelques-uns ont laissé leur vie sur les rives de la Loire.

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  • Gloire aux vaincus

    Cet ouvrage remet en valeur les traces qu’a laissées cette guerre dans l’Ouest de la France. D’abord en relatant l’histoire de ces grands héros, comme le général Chanzy, les hommes mobilisés (les « Moblots »), ou les francs-tireurs…
    Puis en parcourant les cimetières, parcs, places de nos villes et villages de l’Ouest de la France, à la recherche des statues, monuments et autres marques de commémorations de cette guerre souvent oubliée.
    C’est aussi le parcours personnel de son auteur, randonneur insatiable des villes, photographe de statues et de plaques commémoratives, de cimetières… ce qui lui permet d’appréhender le passé pour comprendre le présent et le partager.

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  • Monnaies féodales d’Anjou du Xème au XIVème siècle

    Si la richesse historique et économique de l’Anjou dans le royaume de France a déjà été abordée dans de nombreux ouvrages et autres recherches, l’étude des monnaies féodales dites d’Anjou n’avait encore jamais fait l’objet d’un livre. C’est maintenant chose faite.

    La monnaie est un moyen pour chaque comte de mettre en valeur son image par des références que l’auteur nous expose ici, ainsi qu’un outil économique. La propagation des monnaies
    d’Anjou principalement sur l’Ouest de la France, mais aussi vers le Sud, prouve l’influence de cette région dans le royaume.

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  • Le maquis de la Ferté Vidame aux Editions du Petit Pavé

    Le maquis de la Ferté Vidame

    2 Février 1944. Il est 22 heures devant le château de Tardais occupé par les SS lorsque deux jeunes Bretons, réfractaires au Service du Travail obligatoire (STO), tentent de faire du stop pour regagner la ferme familiale des Loquets gérée par Alain Le Noc.

    Ils rentrent de Bretagne où ils se sont cachés plusieurs mois. Une voiture arrive de Senonches et s’arrête. Les jeunes se parlent en breton pour ne pas attirer l’attention et le couvre-feu va débuter, il faut se dépêcher. On les balance dans l’étang et on prend la voiture, annonce Joseph à son cousin. Mais dans la voiture, une voix répond en breton : Fais pas le couillon Joseph, c’est ton père qui te parle.

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  • Au bagne de Nouvelle-Calédonie aux Editions du Petit Pavé

    Au bagne de Nouvelle-Calédonie

    Politique du grand débarras : la Troisième République de Thiers condamne à perpétuité les contestataires de la Commune de Paris. Près de 5000 communards sont expédiés au bagne de Nouvelle-Calédonie. Les déportés politiques, en attente – certains pendant 10 ans – d’une improbable amnistie, ont connu les châtiments les plus indignes, le désespoir et la faim.

    Et Louise Michel, dans  » l’enfer du bagne » ? Etonnante, comme toujours, une force de la nature, ouverte à l’inconnu, et révoltée de voir ses  » frères » canaques et arabes, victimes de la colonisation pénale.

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  • Gérard Barbin

    Gérard Barbin, mineur aux ardoisières de la Pouéze

    L’Ardoise est sans doute l’une des richesses économiques les plus connues de l’Anjou. Dès l’Ancien régime on recense de nombreux sites ardoisiers, dont la qualité, la légéreté, l’étanchéité permettent son exportation à travers l’Europe. En 1900, il reste en Anjou douze ardoisières exploitées, qui fermeront peu à peu au cours du siècle.

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  • Les années trente en Touraine aux Editions du Petit Pavé

    Les années trente en Touraine

    Qui n’a pas rêvé de découvrir la vie de son village cent ans auparavant ? Revenir sur les pas de nos ancêtres, pousser les portes des commerces et métiers oubliés, le nom d’un Maire ou d’un Curé de l’entre-deux guerres. Avec cet ouvrage l’auteur l’a rendu possible.

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