• Le Roman achevé aux Editions du Petit Pavé

    Le Roman achevé

    « Je suivais une route lisse, foulais la plage abandonnée. La plage, mon premier désert. Dans le fond de mon ége, la neige couvre de flocons-silence les pages de l’enfantine solitude.

    Aujourd’hui me voici aux portes de l’absence. Lorsque je me retourne, l’enfant qui me suivait ne parle plus dans l’ombre, et fragile s’éloigne, silhouette menue emportée par le temps »

    8,00 
  • Capture de l'invisible aux Editions du Petit Pavé

    Capture de l’invisible

    Presse-toi de nommer rien n’attend mais tout persiste dans l’immobilité des pierres *** Elle est là maintenant la parole à vivre dans le rythme et sous les pas Au fil des heures nos yeux fixent les voiles de l’aurore révélant l’éphémère Katty VERNY-DUGELAY est l’auteur d’une dizaine de recueils ; présente dans plusieurs anthologies, active dans diverses Associations de poésie, elle est engagée dans des mouvements humanitaires. Languedocienne de naissance, elle a grandi « sous la houle des vignes et des oliviers » ; son histoire personnelle a aiguisé sa sensibilité pour la musique, pour la peinture, ainsi que pour l’art du Japon. Sa poésie fait entendre « la pulsion du poème arrachée au frisson des choses » ; elle trace ce chemin fragile et précieux sur lequel « nous avançons avec nos chants incertains ».

    10,00 
  • Sur un autre versant aux Editions du Petit Pavé

    Sur un autre versant

    Sur un autre versant poèmes et nouvelles des Amis du Petit Pavé De la quête de l’autre aux péripéties d’un maître chien, de l’humour à la tristesse profonde, les textes de ce recueil figent l’instant, l’éternisent parfois, ils nous parlent de la fragilité du monde, de sa diversité en tentant de sauver de l’oubli tout ce qui fonde nos singularités.

    18,00 
  • La Chambre impondérable aux Editions du Petit Pavé

    La Chambre impondérable

    Quelle flèche exaspère la nuit dans ton cœur ?…
    Cœur navré, transpercé d’étoiles si glacées
    Qu’elles ont su clouer l’espace salvateur
    Dans tes yeux las, semés de peurs inconsolées !

    * * *

    Quel souffle te soulève encore, âme meurtrie ?…
    Quand passe sur le soir, sur la vie affaiblie,
    Sur ces frêles vaisseaux de fine verrerie,
    L’intime appel des îles de mélancolie…

    Jean Hourlier se veut poète, essentiellement poète. Les influences majeures qu’il revendique sont celles de Mallarmé et de Valéry. Il pense que à l’incantation est œuvre de décantation, mais aussi que les élaborations lucides de la conscience ne seraient rien sans les déliaisons éblouissantes de l’inconscient. Il estime que  la poésie vise l’arrière-sens. Il constate que les époques basses ne souffrent pas le haut langage. Il est convaincu que à la poésie n’est pas hors de la poésie, mais dans le cœur serré du Poème. Sa poésie est à la recherche d’une forme impeccable, susceptible d’agir comme un excitant psychique…

    12,00 
  • Même au rang d'homme aux Editions du Petit Pavé

    Même au rang d’homme

    Avant de répondre à cette abyssale interrogation, lisez Méme au rang d’homme, pour partie auréolé de la même distinction du Prix de Poésie Paul Fort en 2008, où l’humour, cette « politesse du désespoir », côtoie la nostalgie et la gravité.

    Alors, routine ?

    10,00 
  • A Capella pour oreille d’âne aux Editions du Petit Pavé

    A Capella pour oreille d’âne

    Cette suite poétique est prenante en ce qu’elle dispense un itinéraire de vie, le nôtre aussi sans doute. D’abord une fantaisie ensoleillée, où des images insolites et heureuses surgissent. Une musique insistante dit celle des paysages pacifiés-non-apaisés, une nature enchantée et vertigineuse, où l’océan offre, comme une leçon, l’attente éternelle de ses ammonites vivantes. Mais cette lucidité matérialiste doit dépasser ses propres angoisses, jusqu’au « dernier sursaut », car bientôt les « cambrures » de la jeunesse, que répètent les courbes calligraphiées par un ami arabe, font place à « l’échine droite » de l’adulte, aux traces déposées de ses combats, à la fureur des causes justes. L’approfondissement s’accomplit : la fugacité d’écrire dans l’objectivité grave a réussi à capter un imaginaire foisonnant au départ, et à l’unifier.

    16,00 
  • Corps éphémère aux Editions du Petit Pavé

    Corps éphémère

    Telle la pierre
    évidée par le temps

    accueille simplement le monde
    comme une part de toi-même

    Ne cherche pas au-delà

    Si tu laisses au rivage
    la peur
    les amarres qui te retiennent

    il n’est plus d’obstacle
    et l’horizon te grandit

    Sans masque
    tu adhères à la vie

    12,00 
  • Regard nomade

    Regard nomade, petit guide pour voyages contemplatifs

    Quelques poèmes inspirés de monuments, paysages, rencontres, atmosphères La poésie de Camille Ganne donne envie de voyager.

    Ce petit guide contemplatif vous conduira sur les des portes du Sahara au marché du Pacifique, en passant par New-York, Corfou, Jaipur ou Nouméa…

    Un recueil à mettre entre toutes les mains…
    voyageur en rêve ou voyageur au long cours

    10,00 
  • Insaisissable - suivi de Désir de mon désert aux Editions du Petit Pavé

    Insaisissable – suivi de Désir de mon désert

    Je ne suis qu’une ombre parmi les ombres et vous cherchez la Lumière.
    Cette Lumière vous la trouverez au plus profond de vous-même, en cette irrécusable part de l’être qui prend sa source en la pureté même de l’Origine et va se perdre, en ce temps même, é travers et par-delà les aléas de la durée, en cela qui secrètement déjà, en dehors de nous comme en nous-mêmes aussi, s’éternise.

    M. C.

    12,00 
  • Chat-pitreries aux Editions du Petit Pavé

    Chat-pitreries

    Comment ça : « C’est n’importe quoi ? »

    La langue française est tellement riche de possibilités
    que je ne peux m’empêcher d’en explorer tous les azimuts, bismuths et Belzébuth. C’est le but.

    De plus, si la lecture des textes du présent recueil s’avère trop riche, vous pouvez vous consoler avec les savoureux dessins de ma complice Michèle Robein. C’est déjà mieux que bien, non ?

    Roland Marx

    14,00 
  • Recueillement (1985-1986) aux Editions du Petit Pavé

    Recueillement (1985-1986)

    « Recueillement est né comme un acte intérieur de résistance et de témoignage. Gardant l’empreinte d’une expérience ineffaçable, ce sont des poèmes de retour à la lumière d’enfance, l’écho d’une flamme, un signe vers l’ailleurs. Recueillement demeurera mon chant des profondeurs. Qu’il puisse rejoindre ceux qui cherchent dans les méandres du monde, incliner le regard du côté du mystère et laisser la trace, dans la neige du silence, du pas de l’Ami. »

    8,00 
  • Vu d'ici aux Editions du Petit Pavé

    Vu d’ici

    Extrait du poème Vu d’ici

    VU D’ICI

    J’avais des souvenirs de nefs végétales, aux voutes gigantesques, obscures et froides, parcourues d’odeurs tièdes de résine et d’humus
    de parois de grés rose supportant quelque ruine médiévale
    de lacs encaissés et noirs, mystérieux, sous une averse d’orage
    de vallons, de collines, de rondeurs, moutonnant dans la brume éfaufilée :
    Le contrepoint dominical et vosgien d’une enfance alsacienne.

    J’ai pris racine dans les écarts de la Vallée de la Haute-Meurthe, scrutant au jour le jour un coin de terre lorraine :
    Les échos sempiternels des travaux forestiers, dans la fumée et les relents de branches calcinées
    Les usines muettes dans les vallées en déshérence

    Les jours momifiés par l’intarissable entrelacs de la neige
    La torpeur, angoissante et séculaire, de hameaux échoués au tréfonds d’une combe, où germent les romans de Pierre Pelot
    Le parfum des framboises et des brimbelles à l’entour des chaumes
    Les arcades des rues de Remiremont. Des aubes de givre
    Le pas magistral d’un cerf, traversant le sous-bois
    Les hôtels délabrés de cités thermales en perdition
    Les vestiges de Grand. Le Théâtre du Peuple, à Bussang
    Des troupeaux, des automnes, des torrents, le silence
    L’aile dessillé d’un lac, au rimmel de jonquilles, sous le ciel glacial et bleu d’un matin de Pâques
    Des randonneurs, des bûcherons, des skieurs, des chasseurs
    Le regard fraternel et les toiles de Robert George
    La pluie. Des souvenirs de guerre. La Tour de la Liberté é Saint-Dié-des-Vosges
    Les fermes abandonnées aux griffes des broussailles

    Le sourire épanoui de Jacques Géhin. Et la pluie …
    Des bois mitraillés, des statues de Jeanne d’Arc, des hauts-fers
    La flambée de l’été sur les fougères et les sapins
    Les rues d’Épinal, les touristes, les amis. Les gens …
    La voix de Gérard Delon, colportant mes poèmes
    Fontenoy-le-Château, icône des Vosges profondes …

    12,00