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1870. La guerre vient d’être déclarée. Julien s’ennuie sur la ferme de ses parents près de Laval. Son père le voyait pourtant en successeur. Ses outils de prédilection, ce sont plutôt les crayons et la feuille de dessin. Julien gribouille, esquisse dès qu’il est touché par une situation, un paysage. Son oncle et parrain devine qu’il s’épanouira autrement que dans les travaux agricoles ; il le pourvoit en pastels et pigments.
Julien doit vaincre les résistances à sa passion et expliquer à son amie Victorine, intriguée par ses choix, ce que représentent les couleurs pour lui. L’oncle de Julien le met en relation avec Ludovic Piette, un impressionniste du nord de la Mayenne. Piette est l’ami de Pissarro. Julien aimerait voir Pissarro travailler ses couleurs. Les trains vers Mayenne, vers Paris, rendent ses rêves accessibles.
C’est ainsi que nous entrons dans un univers impressionniste où se profilent en filigrane quelques tableaux de Piette et de Pissarro. Les thèmes du jardin, des marchés, des trains y trouvent aussi leur place…
20,00 €
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Une ville ouverte sur la mer… Saint-Nazaire…
Décennies 1950, 1960…
« Ville glissant de partout à la mer » écrivait Julien Gracq.
Une enfance et une adolescence dans cette ville, indissolublement liées avec le port, les plages, l’horizon derrière lequel on imagine les Amériques. Et puis le damier des rues que l’on arpente
pour aller à l’école primaire, à St Jo, pour faire un tour en ville, le soir, après le collège. Les librairies, nombreuses, distribuées autour de l’axe central, l’avenue de la République, la rencontre d’un libraire passionné, qui à l’enseigne du « Tiers-livre » accueille, conseille, guide.
Vivre dans une ville fait ressentir celle-ci comme le prolongement de son corps. On est un élément d’un organisme et on bat avec lui. Impossible de s’abstraire du pouls de la ville. Sortir, c’est étendre les jambes à travers les rues. Celles-ci sont presque soi et on ne saurait se dissocier de leur topographie.
Tout part de l’immeuble aux carreaux de céramique jaune, le père du narrateur tient un magasin de photographie, véritable univers avec la boutique, le studio, le laboratoire… Et un jour, il faut quitter ce centre-ville, pour un quartier chic, à la sortie de la ville, face à la mer.
« La mer, la mer, toujours recommencée ! » écrivait Paul Valéry.
16,00 €
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La rivière Isère fut le théâtre d’un drame. Un problème se pose : était-ce un accident ou un meurtre ? La justice a tranché pour la seconde solution. Sophie, la condamnée, a toujours clamé son innocence. En vain. Certains témoignages, jugés parfois tendancieux, l’ont envoyée derrière les barreaux. La voici qui sort de la Maison d’Arrêt de Valence, ayant purgé sa peine. Ne va-t elle pas chercher à se venger ? Déjà un des témoins clés disparaît. Alors, en parallèle aux enquêtes de police infructueuses, le père de la première victime, Yves Duchesne, propriétaire du restaurant le San Vito, place Jean Jaurès, embauche John Becker, détective privé, ancien flic canadien, qui va remuer ciel et terre pour dénouer les fils de cette intrigue.
15,00 €
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Des ombres furtives dans un chemin creux, des coups de feu inquiétants, une famille désemparée, un orage menaçant, les images de cette nuit irréelle de 1794 resteront longtemps dans votre mémoire tant le suspense est intense. Sans aucun temps mort. La Sorcière, fascinante et redoutée, hante les esprits et agit comme un aimant diabolique sur toute une région qui a perdu ses points de repère.
12,00 €
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A nouveau le thème de la musique, des orchestres,
du lourd écho des églises… Dans Le vol du tuyau
d’orgues, larcins et crimes se précipitent vers des abîmes
plus sombres, sur fond de pédocriminalité. Ici, c’est la
discussion, l’écoute, à travers des groupes de parole où
le profil de l’assassin finira par surgir.
18,00 €
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Dans ce contexte, l’avocat incarne un privilégié nanti et
froid. Un notable dédaigneux, indifférent. Les autochtones
se liguent contre lui. Se succèdent les menaces, les intimidations.
Durieux est harcelé, victime de dommages matériels.
Louise, une jeune femme « mal mariée » qui travaille
à son service, sera son seul soutien. En réalité, une affaire
bien plus complexe se cache derrière ce rejet apparemment
général…
22,00 €
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Oléron à la fin des années 60. Un jeune Parisien,
Morgan, passe ses vacances sur l’île. Un soir,
alors qu’il revient d’une promenade le long de la côte,
il aperçoit une silhouette étrange sur la plage. Celle
d’un vieux marin, faiblement éclairé par une lampe
tempête. L’homme, tourné vers l’océan semble
s’adresser à quelqu’un. Mais à qui parle-t-il vraiment
? Et qui attend-il en vain chaque soir ?
Lorsque le vieil homme débute son histoire,
Morgan est alors plongé dans des contes et légendes
dont seul l’océan connaît les secrets.
18,00 €
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En 2014, Régine Albert commence à publier une série sur la « Mémoire », dans un souci de faire perdurer ses souvenirs liés à un passé qui ne cesse d’évoluer. Jusqu’à présent, huit recueils sont parus aux Editions Echo-Optique commencés avec Les Arbres de ma Mémoire, les deux plus récents sont consacrés aux Herbiers d’hier et d’aujourd’hui.
Après les souvenirs liés à sa grand-mère, elle consacre ce nouveau récit à la vie de sa mère Lise. Emouvant, ce retour au passé nous fait revivre une époque récente, mais bien éloignée de la vie que nous menons aujourd’hui où le progrès nous invite à chaque coin de rue.
12,00 €
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Nous sommes au printemps 1988, après trois années de brouille, Isabelle revient chez ses parents viticulteurs en Anjou.
Son départ brutal à Paris, moins d’un mois avant son mariage, a laissé son entourage sans aucune explication. Ce retour au pays ravive de vieilles histoires de famille, des rumeurs qui courent encore dans le village, concernant l’arrestation d’un jeune Résistant pendant la guerre. C’est ainsi l’occasion pour une jeune génération d’approcher la période trouble de l’Occupation.
En toile de fond, nous découvrons également l’actualité de la fin des années 80 et les passions qui animent les personnages, notamment Isabelle qui ne peut s’empêcher de s’étonner que,
sans les moments dramatiques qu’elle a traversés, elle n’aurait jamais croisé le chemin de Marc.
24,00 €
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1250, près de Nantes : Marie, dans son atelier d’enluminure, attend le retour de Martin, son mari, parti avec les croisés du roi Louis IX trois ans plus tôt.
Jehan de Ruhifiac, dans sa propre recherche de légitimité en tant que fauconnier et parrain d’orphelins, est amoureux de Marie.
Le retour de Martin va plonger les deux héros dans une situation qu’ils n’avaient pas imaginée, où le rôle de l’église aura son importance.
Entre recherche d’identité, questions sur la transmission et passions dévorantes, Marie et Jehan vont traverser bien des tourments pour se réaliser et avoir le courage d’aller au bout d’eux-mêmes.
20,00 €
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Nous sommes le 8 janvier 1698, au petit matin frisquet. Les quelques passagers sont montés sur le pont pour assister aux manoeuvres de départ ; c’est toujours un spectacle.
Le bateau s’écarte doucement du quai, s’oriente dans le canal, lève quelques voiles et se met à glisser avec de plus en plus d’assurance.
Les docks défilent ; et le voilà bientôt libre ; il est dans l’Ijselmeer, sorte de grand lac salé ou de lagune, presque complètement entouré(e) de terres. Il hisse d’autres voiles et prend de la vitesse. Direction : nord.
22,00 €
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Fin des années 60, à Paris, trois musiciens se rencontrent à Paris, dans le quartier de Montparnasse : O., pianiste sud-coréenne de Busan, Bukka, jazzman d’Alabama éprouvé par la guerre du Vietnam et Ben, saxophoniste juif de Chicago. Ils vont progressivement tisser entre eux des liens musicaux et affectifs.
Au-delà des recherches historiques exigées par le livre, Un trio vraiment très swing est avant tout un roman retraçant le cheminement des trois protagonistes, marqué à la fois par l’envie d’un langage universel – le jazz, art génial placé ici sous l’influence prophétique de Claude Debussy – et la quête des origines. Trois nomades se croisent ici, mais chacun assume son propre destin.
18,00 €