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Irène, ma mère née en janvier 1909, décédée à l’âge de quatre-vingt-onze ans, a traversé le siècle précédent ensanglanté par le carnage des deux guerres mondiales. Aînée des dix enfants d’une famille pauvre, sa vie a été jalonnée d’épreuves :
– Une enfance besogneuse dès l’âge de treize ans, un père handicapé par les séquelles de la guerre des tranchées (une jambe gelée), son mariage avec Paul, un homme de qualité, suivi de la mort de Claude, son premier bébé, la mort de Paul déporté-résistant dans un sinistre camp de concentration d’Allemagne du nord, le combat d’Irène pour survivre et élever dignement son second fils ;
– Remariée douze ans plus tard, elle perdit son second mari Edmond foudroyé par une crise cardiaque après quatre ans de vie commune.
Quelques rayons de soleil toutefois ont éclairé les dernières années de sa vie : le mariage de son fils et la naissance de son unique petite-fille Isabelle, future maman de Marie et Lou.
Irène que les malheurs n’ont pas épargnée, a reporté tout son amour sur son fils, son soutien, sa raison de vivre. Elle lui a trop donné peut-être ! … Mais peut-on reprocher à une mère d’avoir trop aimé son unique enfant, auteur de ce livre qui a tenu à lui rendre hommage ?
12,00 €
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Dans cet effort de l’imagination pour ressaisir et comprendre ce qu’a pu être la jeunesse inconnue de la mère morte resurgissent ici une époque, des lieux, des gens – ceux-là qui peuplaient encore les campagnes, les bourgs et les faubourgs des pays du Centre, et aussi les beaux quartiers parisiens, dans les années d’après-guerre, et qui ont progressivement disparu du paysage, gommés par la mort ou la modernité. Agriculteurs, valets de ferme, enfants de l’Assistance, bourgeois et petits-bourgeois de province et de la capitale… L’auteur évoque, à travers une foison de personnages, quelques permanences d’une société en constant renouvellement.
14,00 €
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Benjamin Boix, trente-six ans, est un peintre qui ne peint plus, un homme épuisé à la mémoire défaillante. Suite à un banal entretien d’embauche, rue d’Alsace à Angers, il prend conscience de son vide. Il décide de peindre à nouveau, retrouver ce qui le constitue, retourner à la source. Fragment après fragment, il reforme le puzzle de son existence avec au départ pour seuls indices un carnet de santé incomplet et cinq balafres lui entourant les chevilles et les poignets.
Benjamin va mener une enquête sur lui-même. Il découvrira un « trou » dans sa vie d’homme, une période refoulée pendant laquelle il était étudiant à la faculté de Rennes. Une période noire et hallucinée où il se rêva peintre avant de finir dans un hôpital psychiatrique.
20,00 €
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Maltraitée par son entourage depuis le décès de sa maman, Eglantine s’est perdue. La jeune fille joyeuse et lumineuse qu’elle était ne demande qu’à reprendre sa place.
Comment y parviendra-t-elle ?
20,00 €
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Le président de la République se nomme Georges Pompidou lorsque ce récit commence.
Clément, 17 ans, apprenti menuisier, dessine depuis toujours, il accepte un soir d’accompagner son ami d’enfance au centre culturel de sa ville…
Ce sera pour Clément le départ d’une vie d’artiste peintre, via les Beaux-arts, tout à la fois sombre et lumineuse.
Le roman commence dans une cité HLM de banlieue et se termine vingt ans plus tard à Paris.
20,00 €
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Ida jeune fille. Ida mariée, mère. Et puis Ida grand-mère. En toutes circonstances, malgré les épreuves pénibles, elle gardera toujours un sens aigu du bonheur.
Sa fille Sabine et Louis, son gendre, partiront en vacances pour la première fois. Ils ne reviendront jamais, ne laisseront aucune trace. Leur destin sera surprenant. Ida élèvera seule leurs deux enfants. Elle ne parlera jamais des raisons du départ de son mari, Antoine.
Louis disait de son fils, bébé, qu’il était grognant. L’enfant pleurait peu, mais émettait en effet des grognements, comme si vivre lui était déjà un fardeau. Lucien serait-il heureux un jour ?
Morgiane, sa sœur, chanteuse célèbre, dans les paroles de son dernier succès, Taj Mahal, ne parle-t-elle pas d’un homme cher à son cœur, voué à un destin particulier, inaccessible ? Mais leur union ne mourra jamais. « Mon âme vit dans ton âme. L’amour n’est pas sous le marbre blanc. »
20,00 €
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Si loin, si près de sa jeunesse, des autres, de soi-même… Avec le temps, travailler, vivre, aimer ne devient pas plus facile. A quelle distance se tenir ? En 2009, année de crise, Adèle, Luca, Etienne et Carole se croisent à Angers. Le feu prend au château et dans leurs vies.
16,00 €
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Avant le drame, tous les paysages, toutes les
représentations fugaces sont allumées. Puis la Grande
Maladie plonge un voisin alité dans l’enfer charnel du
corps qui se défait.
L’autre Grande Infection nucléaire, irradiante, nous
installe dans la fréquentation de l’élémentaire et du
cosmos. Mais cette connaissance des soleils artificiels, des
éblouissances torrides, se paie d’une douleur é vie.
Déjé Claude Lévi-Strauss nous alertait dans Tristes
Tropiques : ? Ce que d’abord vous nous montrez, voyages,
c’est notre ordure lancée au visage de l’humanité é. Dans
toutes ces agressions, un étre pourtant riche de toute son
histoire, humaine, demeure épuisé, écrasé, essoré.
Or, s’il est écrivain comme l’est ici Jean-Claude
Lamatabois, le capteur de ces éclatements acquiert une
vision é transmettre é ses compagnons de vie. Il dit son
accession é des prodiges inconnus méme de Rimbaud,
lorsque la steppe russe s’asséche et que le lagon polynésien
se vide. Il ne reste alors que les végétations rouges de la
Lune Noire.
Voila pourquoi, il faut lire ce livre exceptionnel.
15,00 €
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Le narrateur – qui ressemble beaucoup à l’auteur – témoin privilégié, raconte à la première personne ses obsèques et les conséquences de sa mort chez ses proches, amis et entourage politique, souvent amusé par les réactions des uns et des autres. Ce fil rouge permet de porter un jugement distancié sur les êtres et les choses de la vie. Quand je dis 14 heures, c’est par recoupement. J’étais arrivé vers 12 h 30 au café de la Rose pour y disputer la partie de tarot qui réunit presque quotidiennement notre bande de copains, des profs pour la plupart, depuis près de trente-cinq ans. Trente-cinq ans que nous faisons des petites, des pousses, des gardes, des gardes sans ou contre (mais bien plus rarement), en commentant l’actualité et en riant des jeux de mots, souvent très drôles, du plus jeune d’entre nous, éric, intarissable en ce domaine.
12,00 €
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Une vieille dame, une jeune fille et un chat dans une maison de bord de Loire. Ils écoutent les Maîtres du mystère sur Paris-Inter. A frémir. On est dans les années 1960, la petite fille voudrait voir le monde en rouge, rêve d’un monde équitable tandis que son père célèbre les valeurs de l’argent, du mérite et de la sueur. Le sang coule dans la fiction radiophonique, à proximité de la maison aussi. Comment se construire dans le choc de deux mondes ? Quarante ans plus tard, le propos reste singulièrement actuel.
12,00 €
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Jean-François, un idéaliste meurtri par la vie, en quête de revanche, et Nadine, une battante épanouie, sensible aux « grands sentiments », se sont aimés il y a trente ans. Aujourd’hui, chacun de leur côté, ils cherchent à se retrouver.
18,00 €
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C’est un roman grave, cruel, sorte d’élégie de la détresse. La montée d’un climat inquiétant révèle des personnages victimes d’un destin où se côtoient folie et haine, surgies souvent d’un amour malheureux ou pitoyable. « Comme si leur âme avait désespéré de respirer », dit un théologien, ami de l’auteur. Epopée du mystère, de la dissimulation, l’histoire, se forgeant dans les circonvolutions du temps, finira par s’éclaircir avec logique.
18,00 €