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Les images de Paris en 1940-1941 sont trompeuses. Plusieurs photographes ont été sélectionnés par les autorités d’occupation afin de présenter une ville apaisée et calme. Hors cette » accréditation » il est interdit de prendre des photos à l’extérieur des habitations… Et d’ailleurs, le matériel nécessaire à la prise de vue est strictement contrôlé par la Propaganda Abteilung directement rattachée à Joseph Goebbels. Les photographies de ce livre ont été prises clandestinement par un inconnu, disparu et probablement déporté en 1941. Elles ont été sauvées par son amie qui a rédigé, sur-le-champ, des commentaires politiques au dos de chacune d’elles en indiquant lieu, date et heure de la prise de vue.
15,00 €
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Entre le 21 février 1942 et le 7 juin 1944, 46 résistants furent fusillés au champ de tir de Belle-Beille à Angers. Le plus jeune avait 19 ans, le plus âgé 67. Ils étaient étudiants, instituteurs, ouvriers, cultivateurs. Leur point commun : le refus du joug nazi et de la dictature de Vichy. Cet engagement, ils le payèrent de leur vie.
Trois élèves du lycée Saint-Martin d’Angers ont décidé, dans le cadre du Concours National de la Résistance et de la Déportation, de rechercher derrière les noms des fusillés, leurs vies, leurs parcours, leurs engagements qui se sont arrêtés au champ de tir de Belle-Beille.
25,00 €
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Le camp de Mulsanne, dans la Sarthe, est révélateur de l’évolution des contextes historiques entre 1939 et 1948. Il a été utilisé à différents usages par les Anglais, les Allemands et les Français. Les aménagements du camp, dont l’empreinte historique est décelable encore de nos jours sur le site, dans les archives et dans la Mémoire collective, sont au cœur de ce devoir de mémoire et de transmission.
14,00 €
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Notre survie était provisoire. Notre extermination était planifiée, programmée. Nous avions la certitude d’être des témoins gênants (Henri Borlant).
Le témoin est celui qui sait pour avoir vu. Henri Borlant a fait de son regard, non pas un métier, mais une activité dont l’essence fut la promesse faite à ceux qui ne sont pas revenus : Tu leur diras. Henri Borlant est un homme de parole. Il tient parole.
Mais comment dire ? Avec quels mots ? des mots qu’il faut savoir adapter à des auditoires différents.
Les mots d’Henri Borlant renferment des vies.
Témoigner c’est enquêter sur les mots.
Evoquer la Shoah c’est d’abord renoncer aux synonymes.
14,00 €
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Au matin du 1er mai 1891, deux compagnies d’infanterie sont là depuis la veille, appelées par le préfet.
La suite est relatée dans ce livre : le massacre, la fusillade demandée par un patronat de combat, événements dont Claude Willard campe remarquablement le contexte, les lieux, les acteurs.
12,00 €
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Anne Massot
Au tout début du XXe siècle, Anne Massot suit son mari sur divers chantiers de construction de voies ferrées en Chine, Syrie, Argentine, Espagne… Après la guerre 14-18 le couple s’établit à Saint-Florent le Vieil où Henri Massot exploite une carrière pour la construction des épis de la Loire Navigable et dirige une travail de pêche.
Si, pour elle, écrire est un plaisir, elle veut en outre garder » comme document de guerre » une trace de l’Occupation qu’elle maudit et subit.
26,00 €
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Depuis la Libération, que ce soit en Indre-et-Loire ou dans le Doubs, on se souvient chaque année de ces » morts pour la France », mais on connaît peu le parcours du corps franc d’Indre-et-Loire. Avant que la mémoire ne se perde, ce livre vient révéler cette histoire et rendre hommage à tous ces défenseurs de la liberté.
Ce récit historique repose sur des témoignages et des documents d’archives. Il se veut au plus près des faits mais il n’est qu’un point de vue sur une réalité… à chaque franc-tireur son histoire !
24,00 €
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Dans le département qui vit le premier combat de Jean Moulin, durement éprouvé à Chartres en 1940, un jeune philosophe se verra confier la direction de toute la résistance d’Eure et Loir alors qu’il n’a que 22 ans et aucune expérience militaire. Maurice CLAVEL sous le nom de SINCLAIR avec son amie Silvia MONTFORT vont coordonner les initiatives des groupes et constituer une force remarquable que les allemands vont découvrir à leurs dépens. Des zones d’ombre existent aussi comme celle de la désignation de Roland FARJON à la tête de trois maquis importants (DREUX, CRUCEY, LA FERTE VIDAME), alors que celui-ci est considéré comme l’un des traitres les plus importants au sein de l’OCM région Nord qui comptera des centaines d’arrestations.
L’infiltration des maquis par les agents allemands, l’exécution de 31 patriotes euréliens au Mont Valérien en mars 1944, la destruction du dépôt de munitions de Senonches par l’action d’un seul maquisard, l’organisation d’un camp de récupération de 150 aviateurs à Fréteval, la libération de Nogent le Rotrou par les seuls maquis de Plainville et Beaumont les Autels, tous ces faits et bien d’autres montrent que l’activité de la résistance en Eure et Loir fut importante.
A l’aube du 70ème anniversaire de la libération du département il est temps de la restituer à partir de quelques témoignages directs de maquisards vivants, de quelques contributions écrites en 1945 et de recherches auprès des familles de résistants.
Le livre donne aussi la parole au long du texte et de la période 1940-1944 à Henri LEREAU maquisard de Plainville qui, revêtu de l’uniforme d’un SS qu’il a fait prisonnier et au volant de son camion récupéré lors de l’attaque, va conduire les groupes de saboteurs de jour et de nuit au travers des contrôles de Feldgendarmes alors qu’il ne parle pas un mot d’allemand.
29,00 €
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On croit à une guerre rapidement victorieuse. Après les désillusions de l’été 1914, Angers s’installe peu à peu dans la perspective d’une guerre longue. Le sentiment du devoir patriotique, l’espoir sans cesse renouvelé d’une victoire militaire, la certitude de défendre le droit et la liberté font accepter les sacrifices humains et matériels : la liste des victimes s’allonge, le pain et le charbon se font rares et leur prix augmente. Mais si l’on excepte la courte dépression de l’été 1917, née de la conjonction des mauvaises nouvelles du front (échec sanglant de l’offensive Nivelle) et des problèmes de ravitaillement, le moral angevin se maintient, soutenu par une administration omniprésente et habile.
Il fallut aussi, nécessaire solidarité en général bien admise, accueillir à Angers des milliers de réfugiés, internés et soldats ; à cette occasion, les Angevins ont souvent fait, étonnés ou agacés, la découverte de la différence. Finalement, Angers offre pendant le conflit l’image d’une société stable, bien intégrée dans l’ensemble national, où la République a soigné et renforcé son image.
25,00 €
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Accueillie avec ferveur jusque dans les campagnes tourangelles, la République proclamée le 4 septembre 1870 à Paris eut des répercussions directes sur la vie publique locale de cette région : Tours devient alors une seconde capitale très animée où Gambetta cherche à organiser la défense nationale contre l’envahisseur prussien. Devant l’incapacité des responsables civils et militaires hérités du IIe Empire, le » parti
démocrate » de la ville pousse à la résistance et adhère à la cause républicaine de la Commune de Paris tout en œuvrant pour la réconciliation durant la guerre civile.
22,00 €
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« Le général Patton se méfiait beaucoup d’une petite ville au sud d’Angers avec ses quatre ponts : Les Ponts-de-Cé. Pendant la guerre, il y avait plusieurs centaines d’hommes et d’officiers allemands entre Mûrs-Erigné et les Ponts-de-Cé. Après le débarquement des Alliés en Normandie, ont eu lieu d’intenses bombardements dans cette zone, entre le 28 mai, la nuit de la Pentecôte, et le 30 août. A un moment, la zone fut coupée en deux : la partie nord était sous le contrôle allemand. Angers a été libérée le 10 août, mais Patton ne s’intéressait qu’à la rive droite, et aux Ponts-de-Cé les Américains ne franchissaient pas la Loire et ne poursuivaient pas les Allemands en direction de Mûrs-Erigné….
20,00 €
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Une page se tourne dans le grand livre de l’histoire des hommes quand, en 1782, Joseph Montgolfier laisse folâtrer son génial esprit devant l’âtre de son avignonnais logis.
Deux cent trente années de la conquête de l’air, par plus léger que lui, sont évoquées en un jeu de trente-deux chapitres, avec des rois, des dames, des valets, des batailles.
22,00 €